: Vidéo Présidentielle : "Il va falloir accélérer" et "prendre un peu plus le temps de la concertation" lors du second quinquennat, lance Stanislas Guerini
Selon Stanislas Guerini, délégué général de La République en Marche, Emmanuel Macron, réélu président dimanche, devra notamment s'atteler à travailler sur "un certain nombre d'urgences", notamment le pouvoir d'achat.
Réélu à l'Élysée dimanche avec 58,54% des suffrages exprimés, Emmanuel Macron devra gouverner "avec plus d'horizontalité" et "prendre un peu plus le temps de la concertation", estime lundi 25 avril sur franceinfo Stanislas Guerini, délégué général de La République en Marche. Il reconnaît que "dans ce premier quinquennat, on a mené certaines réformes sabre au clair et on n'a pas toujours été efficace à la fin". Ainsi, ces cinq prochaines années, le président devra notamment s'atteler à travailler sur "un certain nombre d'urgences, notamment le pouvoir d'achat".
Stanislas Guérini rappelle que des mesures ont d'ores et déjà été promises par le président candidat, tel que "le point d'indice pour les fonctionnaires" et la "revalorisation des retraites". Sur cette réforme des retraites, "il reste beaucoup de choses" à négocier, "à discuter", affirme le délégué général de LREM. Il cite ainsi "la pénibilité, les carrières longues, l'égalité entre les femmes et les hommes, les périodes hachées, le rythme et la clause de revoyure".
Quelques heures après les résultats du second tour de l'élection présidentielle, plusieurs manifestations ont été organisées dimanche soir à Rennes, Toulouse, Marseille ou Paris. Mais pour Stanisles Guerini, à deux mois des élections législatives, il ne faut pas y voir un troisième tour social, dans la rue. "Pas si on agit rapidement et qu'on donne le sens de ces élections législatives", précise-t-il.
"Le sens de ces élections n'est pas la revanche de l'élection présidentielle, mais de donner une majorité au président pour pouvoir agir, protéger les Français et écouter les messages de ces élections."
Stanislas Guerinià franceinfo
La République en Marche a "un mandat légitime pour gouverner, il faut maintenant rassembler". Ce rassemblement doit se faire, selon Stanislas Guerini autour d'un "projet positif, pas pour que dans cinq ans on batte Marine Le Pen, mais pour qu'on puisse avoir apaisé le pays autour de grandes prioités". Il liste alors comme priorités "l'école, le pouvoir d'achat" ou encore "l'écologie".
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