: Vidéo 5G : Amélie de Montchalin dit "oui à un débat" et estime qu'il n'y a "aucun mépris" dans les propos d'Emmanuel Macron moquant le "modèle Amish"
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
Emmanuel Macron avait ironisé lundi devant des entreprises du numérique sur ceux qui préfèreraient "le modèle Amish" et le "retour à la lampe à huile", en allusion aux élus de gauche qui demandent un moratoire sur le développement de cette nouvelle technologie.
"Oui la France va prendre le tournant de la 5G", a lancé Emmanuel Macron lundi devant des entreprises du numérique, en ironisant sur ceux qui préfèreraient "le modèle Amish" et le "retour à la lampe à huile", allusions aux élus de gauche qui demandent un moratoire sur le développement de cette nouvelle technologie. Des propos dans lesquels il ne faut voir "aucun mépris", a assuré mardi 15 septembre sur franceinfo Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques
''Je ne dis pas oui à un moratoire, je dis oui à un débat''
"Nier en bloc une technologie parce qu'elle suscite des débats, ce n'est pas notre façon de concevoir la politique et le projet", a-t-elle expliqué avant d'affirmer : "Je ne dis pas oui à un moratoire, je dis oui à un débat."
On voit bien qu'il y a un débat sur les technologies et certains, et c'est légitime dans l'histoire, ont peur des technologies. Nous, avec le président, on n'est pas des technologistes, on est des progressistes.
Amélie de Montchalinà franceinfo
''Cela veut dire qu'on assume qu'on a besoin d'innovation, de progrès, que la technologie peut nous apporter des choses, poursuit Amélie de Montchalin, mais on assume aussi de créer une vision sociale, sociétale des usages de la technologie."
Amélie de Montchalin veut un débat où il sera expliqué "à quoi ça sert''. ''Aujourd'hui on a un débat un peu totémique oui ou non. La 5G doit permettre de répondre à des usages très concrets, notamment liés à la gestion des ressources, par exemple en eau. On voit bien qu'on est sur un sujet dont on a fait une forme d'idéologie autour de la technologie alors que nous ce qu'on veut c'est résoudre les problèmes concrets, c'est créer un débat, expliquer."
''Le président a tranché''
Le débat doit être confié "aux parlementaires, aux industriels, à tous ceux qui ont une part de choses à dire et bien sûr aux Français." Sur les technologies, les Français peuvent débattre grâce à "des comités consultatifs constitués, des organismes qui amènent des informations dans le débat public."
Amélie de Montchalin qui a insisté sur le fait que "le président a tranché''. ''Nous ne disons pas non à une technologie, en revanche nous assumons de devoir expliquer à quoi ça sert, ce que ça nous apporte."
À regarder
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter