S'il était un plat, Emmanuel Macron serait une "blanquette de veau" : le portrait chinois du président devant des collégiens
A l'occasion de la rentrée scolaire, le chef de l'Etat s'est prêté à un jeu de questions-réponses.
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Etre président, c'est "un honneur", mais "il y a des jours qui sont faciles et d'autres non", a déclaré Emmanuel Macron en échangeant avec des collégiens de Laval (Mayenne) pour la rentrée scolaire, lundi 3 septembre. Se prêtant au jeu du portrait chinois dans une classe du collège Jules-Renard, le chef de l'Etat a répondu "professeur" à la question : "Si vous étiez un métier".
"Professeur c'est un beau métier et ça sert pour être président car il faut beaucoup expliquer et convaincre", glisse Macron en déplacement à Laval pic.twitter.com/35j84jY0cJ
— BFMTV (@BFMTV) 3 septembre 2018
"Je pense que professeur c'est un beau métier (...) alors que président, c'est pas vraiment un métier" car il ne dure que "le temps d'un mandat", a souligné le président. A la suite du portrait chinois, il a répondu par ailleurs qu'il serait "un chien" s'il était un animal et "la blanquette de veau", son mets "préféré", s'il était un plat cuisiné.
Le président fait son portrait chinois. « Si j’étais un animal, je serais un chien, c’est mon animal préféré ». « Si j’étais un plat cuisiné, je serais une blanquette de veau ». « Si j’étais un objet, je serais sans doute un livre ». pic.twitter.com/73bqhM2ACP
— Violaine Morin (@ViolaineMorin) 3 septembre 2018
"Un moment particulier de notre histoire"
"Pourquoi avez-vous décidé d'être président ?", lui a demandé un élève. "Parce que j'avais envie de faire des choses pour mon pays (...) parce que j'aime mon pays et que j'en suis fier (...) et que j'avais envie de faire des choses pour l'Europe", a répondu Emmanuel Macron. Avant d'ajouter : "Parce qu'on est à un moment particulier de notre histoire et que j'avais envie de convaincre les gens que c'était possible de le faire."
Accompagné par le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer, Emmanuel Macron a ensuite visité l'internat du collège, qui ouvre pour cette rentrée. "Ne t'en fais pas, ça va aller", a-t-il glissé à un jeune de 5e découvrant le pensionnat, avant de discuter de football avec plusieurs autres jeunes.
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