Régionales : une majorité de Français intéressés par ces élections, un tiers veulent faire un "vote sanction" envers le gouvernement
Une majorité de Français se disent intéressés par les élections régionales, selon un sondage Ipsos/Sopra Steria pour Radio France, France Télévisions et La Chaîne Parlementaire, publié ce dimanche 20 juin. Un tiers des électeurs veulent en faire un "vote sanction" contre le gouvernement et Emmanuel Macron.
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Une majorité de Français se disent intéressés par les élections régionales des 20 et 27 juin 2021 : 23% le sont beaucoup, 41% le sont plutôt, soit un total de 64%, contre seulement 36% qui ne sont pas ou plutôt pas intéressés, selon un sondage Ipsos/Sopra Steria pour Radio France, France Télévisions et La Chaîne Parlementaire, publié ce dimanche 20 juin.
Parmi ceux qui ont déclaré à l'institut de sondage qu'ils allaient s'abstenir, 39% le font car ils pensent que ces élections ne changeront pas leur quotidien, 23% car ils sont mécontents à l'égard des politiques en général, 22% car aucune liste ni aucun candidat ne leur plaît, 21% car ils pensent que les conseillers régionaux n'ont pas la capacité d'action nécessaire pour changer les choses dans leur région, et 20% car ces scrutins ne les intéressent pas.
Les sujets sécuritaires en tête des préoccupations
Selon ce sondage, les deux préoccupations principales des électeurs pour leur région sont la délinquance (40% des électeurs interrogés) et l'immigration (29%), alors que les sujets sécuritaires ne font pas partie des pouvoirs des conseils régionaux. Suivent le chômage (26%), l'environnement (24%) et le pouvoir d'achat (23%).
Néanmoins, 91% des électeurs affirment que leur vote est motivé par les enjeux régionaux et les problèmes qui se posent dans leur région. 86% sont motivés par le bilan du précédent conseil régional, 85% par le programme des candidats, 81% par la personnalité du candidat, 80% par le parti politique et la capacité de la liste à être présente au second tour.
La moitié des Français pour un front républicain
Le contexte national est pris en compte par la moitié des votants, puisque 33% veulent faire un "vote sanction", surtout ceux du Rassemblement national (67%) et de la France insoumise (52%), et 16% un "vote soutien" au gouvernement et à Emmanuel Macron. Ces partisans sont quasiment exclusivement électeurs de La République en marche (74%) et extrêmement rares voire absents dans les autres partis.
Un peu plus de la moitié des Français sont pour un front républicain, en cas de second tour aux élections régionales avec la présence d'une liste Rassemblement national (54%). Les électeurs LREM sont très enthousiastes à cette idée puisque 56% y sont très favorables et 25% plutôt favorables, soit un total de 4 électeurs de la majorité gouvernementale sur 5. Dans les partis de gauche et chez Les Républicains, les électeurs sont répartis en tiers : un peu plus d'un tiers y sont très favorables, un tiers sont plutôt favorables et un tiers est contre. Les opinions sont bien plus tranchés du côté du Rassemblement national, dont les électeurs rejettent massivement l'idée d'un front républicain (85%).
Les électeurs LREM privilégient une fusion avec LR
En cas de fusion d'une liste LREM avec la liste d'un ou de plusieurs autres partis au second tour, les électeurs LREM préfèrent une fusion avec LR, puisque 75% y sont favorables, alors que seulement 52% veulent bien d'une fusion avec des listes de gauche. Une fusion des listes LR et LREM est aussi plébiscitée par les sympathisants LR (64%) alors qu'elle est rejetée par ceux de la France insoumise, du Parti socialiste et d'Europe-Ecologie-les Verts (76% contre au total). Au contraire, une grande majorité des électeurs LR ou RN rejettent en bloc une fusion entre les listes LREM et de gauche, contre 53% des électeurs de toutes les gauches qui y sont favorables.
Ce sondage a été réalisé par l'institut Ipsos/Sopra Steria pour Radio France, France Télévisions et la Chaîne parlementaire, sur internet entre le 16 et le 19 juin 2021, sur un échantillon de 3 001 personnes inscrites sur les listes électorales et représentatives de la population française majeure.
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