Procédure de destitution d'Emmanuel Macron : Gabriel Attal dénonce "une farce"
"C'est une déclaration de guerre à nos institutions", a lancé l'ancien Premier ministre à l'issue du Bureau de l'Assemblée nationale qui a validé la procédure de destitution du président de la République demandée par LFI.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2024/07/15/000-363z9ac-6694ba6351010904583410.jpg)
"Cette motion et ce débat, c’est une déclaration de guerre à nos institutions", a réagi mardi 17 septembre Gabriel Attal, désormais chef de groupe des députés EPR, devant le Bureau de l'Assemblée nationale après le vote qui a validé la procédure de destitution d'Emmanuel Macron, a appris le journaliste de franceinfo sur place auprès des participants.
"Je ne sais pas si nous sommes en train d'assister à une farce ou à une tragédie", a ajouté l'ancien Premier ministre. "Une farce, parce que même ceux qui voteront pour le débat de cette motion reconnaissent qu'elle est grotesque, infondée et qu'elle n'a aucune chance de l'emporter. Une farce, parce que le seul but de ce vote est d'offrir dans l'hémicycle non pas un débat mais un spectacle. Mais la réalité, c'est que cette farce ne fait rire personne", a lancé Gabriel Attal. "Changer la démocratie en farce, comme veulent le faire certains ici est grave".
Par 12 voix (toutes les voix du NFP) contre 10, le Bureau a voté pour envoyer la motion de destitution en débat en commission des Lois. "Je trouve grave, sidérant et triste que le Parti socialiste soit à ce point sous l'emprise d'un de ses alliés [LFI] pour tourner ainsi le dos à son histoire et à ses valeurs", a poursuivi Gabriel Attal. "Ce n'est pas du président de la République dont il est question aujourd'hui. Ni même des élections législatives. C'est un débat entre ceux qui croient dans nos institutions, dans notre République et veulent les respecter. Et les agents de déstabilisation permanente, prêts à toutes les manœuvres pour empêcher le pays de fonctionner", ajoute Gabriel Attal.
À regarder
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter