"J'entends trop de débats qui pensent déjà à 2027" : Emmanuel Macron appelle ses troupes à l'action plutôt qu'à envisager sa succession
Le président de la République s'est invité au meeting des Jeunes en marche et a semblé vouloir barrer la route à Gabriel Attal, qui venait de faire un nouveau pas vers une candidature à la présidentielle.
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Le temps de la succession n'est pas venu. Emmanuel Macron a rappelé son camp à l'ordre, samedi 5 juillet, lors d'un meeting, lui intimant d'"agir" plutôt que de se projeter vers 2027. "Agissons, restons unis, soyez responsables et œuvrons pour le pays", a tancé le président de la République, invité surprise du meeting des Jeunes en marche au Cirque d'hiver.
"Si dans les deux ans qui viennent, on passe notre temps à parler de 2027, à ne rien faire, à être dans les calculs, à être dans les divisions", alors "aucun d'entre nous" ne pourra remporter la présidentielle, a-t-il insisté, manifestement ému pour les 10 ans du mouvement de jeunesse macroniste, créé avant En marche !.
Face aux anciens Premiers ministres Elisabeth Borne et Gabriel Attal ou encore Yaël Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale, mais aussi plusieurs ministres, Emmanuel Macron affirmé aux Jeunes en marche qu'il aurait besoin d'eux "pour dans deux ans, pour dans cinq ans, pour dans dix ans".
Un discours pour contrarier les plans de Gabriel Attal ?
En tenant ces propos, Emmanuel Macron a semblé couper dans son élan Gabriel Attal, son ex-chef du gouvernement, désormais patron du parti Renaissance, qui venait de faire un nouveau pas vers une candidature à la présidentielle. "Je veux vous proposer de poser les premiers jalons d'un chemin nouveau pour notre jeunesse et pour notre pays", avait-il déclaré plus tôt.
"Ce chemin, c'est celui que je souhaite proposer aux Français pour 2027."
Gabriel Attal, secrétaire général de Renaissancelors d'un meeting des Jeunes en marche
Gabriel Attal et Emmanuel Macron sont notoirement en froid depuis le passage éphémère du premier à Matignon et la décision du président de dissoudre l'Assemblée nationale le 9 juin 2024, pour laquelle il n'a pas été consulté. "J'entends aujourd'hui trop de débats qui pensent déjà à 2027. Il faudra y penser. Mais pourquoi, pourquoi en 2015, vous vous êtes levés? (...) Pour le pays", a poursuivi Emmanuel Macron.
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