Pour Emmanuel Macron, le Conseil de sécurité de l'ONU "ne produit plus de solutions utiles"
Dans un long entretien au site Le Grand Continent, le chef de l'Etat souligne qu'il faut "acter que les cadres de la coopération multilatérale sont aujourd'hui fragilisés, parce qu'ils sont bloqués".
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Emmanuel Macron a appelé, lundi 16 novembre, à "moderniser" les structures de coopération internationale, dans un long entretien accordé au site Le Grand Continent. Le chef de l'Etat souligne qu'il faut "acter que les cadres de la coopération multilatérale sont aujourd'hui fragilisés, parce qu'ils sont bloqués".
"Je suis obligé de constater que le Conseil de sécurité des Nations unies ne produit plus de solutions utiles aujourd'hui ; nous sommes tous coresponsables quand certains deviennent les otages des crises du multilatéralisme, comme l'OMS par exemple", ajoute-t-il.
"Structurer une Europe politique"
A l'exception d'une visioconférence en avril, le Conseil de sécurité – dont les cinq membres permanents sont les Etats-Unis, la Chine, la France, le Royaume-Uni et la Russie – est resté silencieux face à la crise du Covid-19, la plus grave crise sanitaire connue depuis la Seconde Guerre mondiale. Le président américain Donald Trump a parallèlement accusé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) d'être trop proche de la Chine et son administration a entamé les procédures pour retirer les Etats-Unis de l'organisation onusienne.
Dans ce contexte, "le cap", pour Emmanuel Macron, est "de renforcer et structurer une Europe politique" parce que "si on veut qu'il y ait de la coopération qui se crée, il faut que des pôles équilibrés puissent structurer cette coopération, autour d'un nouveau multilatéralisme, c'est-à-dire d'un dialogue entre les différentes puissances pour décider ensemble". Pour lui, l'affirmation d'"une Europe forte" est "la seule possibilité pour imposer nos valeurs, pour éviter le duopole sino-américain, la dislocation, le retour de puissances régionales hostiles".
Lors de son discours devant l'Assemblée générale de l'ONU en septembre, Emmanuel Macron avait déjà appelé la communauté internationale à ne pas être réduite au rang de "spectatrice désolée" de la rivalité entre Washington et Pékin.
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