La situation des lycées professionnels "est inacceptable", estime Emmanuel Macron
Pour le chef de l'Etat, il n'y a "aucune fatalité" à "garder le même nombre de décrocheurs" au sein des filières professionnelles.
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Emmanuel Macron a estimé vendredi 1er septembre que la situation des lycées professionnels était "inacceptable", lors d'une visite dans un lycée professionnel d'Orange (Vaucluse) pour la pré-rentrée des enseignants. Pour le président de la République, il n'y a "aucune fatalité" à "garder le même nombre de décrocheurs".
"La situation est inacceptable, parce que c'est celle, au fond, de l'assignation à résidence que je dénonçais il y a six ans, de beaucoup d'injustice et de déterminismes familiaux."
Emmanuel Macronen déplacement à Orange
"On sait bien qu'on a beaucoup de nos jeunes qui sont orientés en lycée pro, pas toujours par choix, mais parce qu'ils n'ont en fait pas réussi au collège et que ce sont les fruits d'un décrochage qui a commencé avant", a-t-il ajouté, devant des enseignants du lycée de l'Argensol et des chefs d'entreprises locales qui embauchent des jeunes issus de ce lycée.
"Un engagement inédit de la Nation"
"On n'avait pas touché depuis des décennies à cette filière. Et je pense que, d'ailleurs, si elle touchait beaucoup plus d'enfants de responsables politiques, médiatiques ou autres, on l'aurait fait bien plus tôt", a-t-il lancé. Le président avait présenté en mai la réforme du lycée professionnel à Saintes (Charente-Maritime), l'une de ses promesses de campagne en 2022. L'objectif est de renforcer l'attrait pour ces filières en donnant accès à des formations plus qualifiantes, d'améliorer l'insertion professionnelle des jeunes et de lutter contre le décrochage scolaire.
Elle prévoit notamment la création de nouveaux dispositifs contre le décrochage et pour l'insertion des jeunes, la création de "bureaux des entreprises" dans les lycées ou la rémunération des lycéens pendant leur stage. Soulignant qu'"on a encore beaucoup de nos filières qui soit ne mènent pas à un diplôme, soit ne mènent pas un emploi", avec en moyenne "40% de nos jeunes qui auront un emploi dans les six mois qui suivront leur diplôme" de niveau bac, le chef de l'Etat a affirmé qu'en cette rentrée, "il y a un engagement inédit de la Nation pour les filières, les élèves que vous servez".
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