Futur gouvernement : Emmanuel Macron "teste des noms parce que c'est un pervers", juge l'écologiste Marine Tondelier
La piste de Michel Barnier comme Premier ministre a succédé à celle de Xavier Bertrand. Des profils qui "se ressemblent tous dans les politiques qu'ils vont mener" selon la secrétaire générale des écologistes.
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"Je suis profondément désespérée du spectacle que l'on offre aux Français, j'ai honte, je suis écœurée, mais je suis comme eux", affirme Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, invitée de franceinfo jeudi 5 septembre. "Emmanuel Macron est comme un enfant qui refuse de descendre du manège", lance l'écologiste très sévère à l'égard du chef de l'Etat qu'elle qualifie d'"embrouilleur".
"On expédie les affaires courantes alors qu'il y a une urgence sociale, environnementale, démocratique, par la volonté d'un seul homme, Emmanuel Macron, qui a décidé de ne pas rendre le pouvoir", déplore-t-elle, convaincue qu'il "n'a pas de meilleure solution que Lucie Castets", la candidate du Nouveau Front populaire (NFP) pour Matignon.
Emmanuel Macron "teste des noms parce que c'est un pervers", juge la secrétaire nationale des Écologistes. "Il prend des noms dont il sait que ça ne marchera pas. Ses services de communication testent des noms auprès de journalistes, ce matin c'était Michel Barnier", commente-t-elle.
"Ils se ressemblent tous"
"Ils se ressemblent tous dans les politiques qu'ils vont mener et dans la manière dont ils voient les choses, ce n'est pas représentatif de la France", ajoute-t-elle, en référence à Bernard Cazeneuve, Michel Barnier et Xavier Bertrand. Selon elle, "à la fin", "c'est Marine Le Pen qui décide". "Il fait une partie de 'qui est-ce' avec Marine Le Pen", ajoute-t-elle.
Enfin, Marine Tondelier a commenté les révélations d'un article du magazine Marianne autour du devis de 51 000 euros mensuels que Lucie Castet aurait envoyé au NFP pour l'ensemble de son équipe. "Non, ce n'est pas vrai que Lucie Castets a envoyé un devis aux partis du Nouveau Front populaire pour dire 'je veux l'argent où j'arrête tout'", assure-t-elle. "Nous lui avons fait une proposition [de budget] mais je précise que pour l'instant elle s'est débrouillée", affirme Marine Tondelier tout en remerciant "les gens qui travaillent bénévolement autour d'elle".
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