Emmanuel Macron sur TF1 : un "discours d'autosatisfaction avec absolument aucune remise en question", dénonce le député Fabien Di Filippo

Le président de la République a notamment affirmé que le référendum pouvait "être une voie" en cas de blocage au Parlement. Fabien Di Filippo l'appelle à respecter "la souveraineté parlementaire".

Article rédigé par franceinfo
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Le député Droite républicaine de Moselle, Fabien Di Filippo, à l'Assemblée nationale, le 24 octobre 2024. (VINCENT ISORE / MAXPPP)
Le député Droite républicaine de Moselle, Fabien Di Filippo, à l'Assemblée nationale, le 24 octobre 2024. (VINCENT ISORE / MAXPPP)

"Pour convaincre quelqu'un, il aurait fallu qu'il ait quelque chose à annoncer mais la réalité politique lui a clairement tourné le dos. Dans l'hémicycle, il n'a pas la majorité alors il vient pour commenter l'actualité en sachant qu'il n'a aucun moyen à sa disposition", dénonce, mardi 13 mai sur franceinfo, Fabien Di Filippo, député Droite républicaine de Moselle, après l'intervention d'Emmanuel Macron sur TF1. Il dénonce un "discours d'autosatisfaction avec absolument aucune remise en question" alors qu'il "n'a plus rien à apporter".

Lors de son intervention le chef de l'Etat a estimé que le référendum pouvait "être une voie" en cas d'"enlisement" au Parlement sur le texte concernant la fin de vie. "Ce n'est pas réellement une annonce, le Parlement s'est saisi du sujet pour la deuxième fois, les débats vont aller à leurs termes. Il y aura un vote et il faudra respecter la souveraineté parlementaire", a mis en garde Fabien Di Filippo.

"C'est un effet de marketing, un effet de communication comme tout le reste de cette émission déconnectée de la réalité politique actuelle du pays", fustige le député de Moselle. "Je n'ai pas vu le président dire grand-chose, il s'est beaucoup regardé le nombril. Il a essayé de réécrire l'histoire de son action et de ses erreurs. Je ne comprends pas une émission comme celle-là avec aucune annonce dans un contexte comme celui-là, c'est difficilement compréhensible", déplore-t-il.

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