Emmanuel Macron lâché par ses fidèles
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À un an et demi de la fin de son mandat, le président de la République semble plus isolé que jamais. Gabriel Attal dit ne plus comprendre ses décisions, alors qu’Édouard Philippe a réclamé une élection présidentielle anticipée, mardi 7 octobre.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Difficile, mardi 7 octobre, de trouver des défenseurs du chef de l'État. Deux figures de son camp ont confirmé leur divorce avec Emmanuel Macron : Édouard Philippe et Gabriel Attal, deux de ses anciens Premiers ministres. "Je ne comprends pas certaines décisions, ça me semble plutôt faire preuve de lucidité. Et c'est vrai que depuis la dissolution, qui est en elle-même une décision incompréhensible, les décisions ont le plus souvent donné le sentiment, au contraire, de ne pas vouloir partager le pouvoir", a déclaré Gabriel Attal, président du groupe Ensemble pour la République, dans la matinée sur France Inter.
Mais au sein de son parti, certains estiment que l'ancien protégé va trop loin, comme un cadre de Renaissance : "Attal, il serait quoi si le président ne l'avait pas promu ? Un simple conseiller municipal de Vanves".
Soutenu par certains proches
Alors que deux piliers de son socle lui plantent des coups de poignard, les proches du chef de l'État montent au créneau. L'un de ses fidèles tacle en privé : "Philippe, Attal, ils ne pensent qu'à la présidentielle, le reste ils s'en foutent". Et certains prennent la parole pour le défendre. "Il est très commode aujourd'hui de s'acharner sur un seul homme quand, au fond, c'est à l'Assemblée nationale qu'il faudrait essayer de trouver les solutions", a réagi sur Public Sénat Marc Fesneau, le président du groupe Les Démocrates à l’Assemblée nationale.
Mais le chef de l'État apparaît isolé dans la soirée, affaibli dans les sondages et lâché par les siens. Un proche reconnaît : "Kohler, Ferrand, ses plus vieux soutiens sont loin. Bien sûr qu’il est seul". Un président silencieux qui devra bientôt trancher entre gouvernement technique, cohabitation ou dissolution. Mais pas de démission, jurent ses proches.
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