: Vidéo Emmanuel Macron giflé : "La meilleure réponse, c’est de ne pas dramatiser, sans négliger la force et la violence symbolique du geste", selon Christophe Castaner
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
L'ancien ministre de l'Intérieur rappelle que le "risque zéro n'existe pas" et qu'il s'agit d'un choix : soit le politique reste dans sa "bulle de sécurité", soit "il va au contact".
"La meilleure réponse, c’est de ne pas dramatiser" la situation "mais sans négliger la force et la violence symbolique du geste", réagit mercredi 9 juin sur France Inter Christophe Castaner, président du groupe LREM à l'Assemblée Nationale, alors qu’Emmanuel Macron a reçu une gifle lors d’un déplacement à Tain-l’Hermitage, dans la Drôme mardi après-midi.
Pour l'ancien ministre de l'Intérieur, "la force symbolique de cette gifle, est extrêmement forte" mais il ne faut pas "surdimensionner l'incident parce que tous les présidents de la République qui vont régulièrement au contact de la population des Français s'exposent à cela. Et la plupart des prédécesseurs d'Emmanuel Macron ont été victimes."
Des affrontements, sous forme verbale, le député et président du groupe LREM à l'Assemblée nationale en a connu beaucoup au palais Bourbon, dans les médias aussi. "Ça se fait de façon brutale quelquefois, mais pas violente. Il faut faire la distinction entre les deux."
Pas de faille dans la sécurité du président
Quand on est président de la République, le choix est simple selon Christophe Castaner : "Soit vous vivez dans une bulle de sécurité, soit vous allez au contact. Je crois que le président Jacques Chirac a été celui qui avait imposé à ses proches de sécurité une certaine distance. Aujourd'hui, Emmanuel Macron souhaite, a besoin, vit aussi de cette proximité avec les Français. Il sait très bien que s'il mettait un rempart avec la sécurité, il n'aurait pas ce dialogue et ce constat-là. D'ailleurs, hier, dans les secondes qui suivent la gifle, il va immédiatement retourner au contact avec la population et il l'a fait toute l'après-midi dans de très bonnes circonstances."
Concernant de possibles failles dans la sécurité dédiée à Emmanuel Macron, l'ancien ministre de l'Intérieur estime qu'il n'a "aucun élément pour penser qu'il y a pu y avoir une faille". Il rappelle que "le risque zéro n'existe pas. Les présidents de la République le savent et ils l'assument".
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter