Crise politique : les partis de l'opposition déjà en ordre de bataille en cas de dissolution
Les partis politiques, désarçonnés le 9 juin 2024 lorsqu'Emmanuel Macron a décidé de dissoudre l'Assemblée, ne se laisseront pas surprendre une deuxième fois. Ils se préparent à faire campagne à nouveau : les rotatives sont prêtes pour les affiches, et les discussions ont débuté pour les investitures.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Comme un parfum de campagne. Dans sa circonscription, Romain Baubry, député RN des Bouches-du-Rhône, n'a pas attendu une potentielle nouvelle dissolution : des affiches à son effigie viennent d'être collées par ses soutiens. "Là, il y a eu une opération militante effectivement hier soir, pour recouvrir la circonscription de nos affiches. C'était pour les remettre dans le bain en leur disant : tenez-vous prêts, c'est en train de bouger et on se rapproche du pouvoir", explique-t-il.
Et les choses s'accélèrent. Mercredi 8 octobre, Marine Le Pen se déplace en Auvergne, ce qu'elle présente déjà comme un premier acte de campagne. Le parti affirme avoir déjà trouvé 95% de ses candidats en cas de nouvelle dissolution. Chez les Macronistes, LFI ou encore au PS, contactés par France Télévisions, on annonce des commissions d'investiture au travail sans avancer de chiffres.
À gauche, chacun s'organise de son côté
À gauche, pour l'heure, l'union semble impossible. "Ce n'est pas acceptable que nous soyons là à continuer à compter nos divisions", a déclaré Clémentine Autain, députée Écologiste et social de Seine-Saint-Denis.
Alors, chacun se prépare de son côté. Chez les écologistes, malgré les incertitudes sur les alliances ou sur la date des prochaines législatives, on anticipe avec les imprimeurs. Une campagne nationale, c'est 200 tonnes de papier pour les affiches, les tracts et les bulletins de vote. Une quantité que la trésorière du parti, Samia Lakehal, a réservé dans l'après-midi de mardi, face au risque de nouveaux scrutins. "Avec la dissolution de l'année dernière, ce côté imprévisible le devient de moins en moins puisque, même si on ne sait pas demain ce qui peut arriver, nous, on est en ordre de marche pour tout ça", justifie-t-elle.
Après la dernière dissolution de juin 2024, plus de 4 000 candidats s'étaient présentés au premier tour des législatives.
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