Une marque de cosmétiques utilise le nom de Brigitte Macron pour arnaquer des clients sur internet
"Plusieurs dizaines de personnes" ont ainsi été piégées par le site de la marque "Beauty and Truth".
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Brigitte Macron n'est ni l'égérie d'une marque de crèmes antirides, ni patronne d'une entreprise de cosmétiques. Mais des escrocs ont tenté de le faire croire et ont réussi à arnaquer plusieurs dizaines de personnes, rapporte franceinfo, mercredi 9 mai. Le site de la marque "Beauty and Truth" a utilisé le nom de Brigitte Macron dans des publicités, pour piéger des consommateurs, dont certains ont écrit à la femme du président pour l'en informer.
L'escroquerie reposait sur des publicités, diffusées sur internet, ou de faux articles de presse, vantaient les mérites d'une crème antirides, avec la photo de Brigitte Macron, précisant que cette dernière était la PDG de l'entreprise de cosmétiques. Une information fausse, comme l'a rappelé son entourage à franceinfo. "Brigitte Macron révèle la solution antirides qui pourrait changer l'industrie des soins pour la peau pour toujours", pouvait-on notamment lire sur ces publicités.
"Je me suis dit que c'était sérieux"
"Cela disait que Mme Macron était associée à l'entreprise et que Mmes Obama et Bruni sont de bonnes clientes. Je me suis dit que c'était sérieux", témoigne une victime de l'arnaque dans Le Parisien. Alors qu'elle croit acheter une dose d'essai à moins de 4 euros sur le site "Beauty and Truth", la victime découvre qu'elle a souscrit à un abonnement, tente de joindre de service clients, qui finit par l'informer qu'elle doit s'acquitter de 88 euros par produit reçu.
L'avocat de Brigitte Macron est intervenu pour faire retirer les fausses informations concernant l'épouse du chef de l'Etat. C'est la deuxième fois que le nom de l'ancienne professeure est utilisé sans son autorisation pour des pratiques frauduleuses. Fin mars, le cabinet de Brigitte Macron avait porté plainte pour usurpation d'identité, après l'envoi d'e-mails depuis une adresse laissant penser qu'il s'agissait d'elle, demandant des services privilégiés dans des hôtels de luxe.
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