Violences du 1er mai 2018 : ouverture du procès en appel d'Alexandre Benalla
L'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron a été condamné à un an de prison ferme en première instance, en 2021, pour avoir brutalisé des manifestants.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2023/06/09/6482eee2dff85_000-33hr8xk.jpg)
Le procès d'Alexandre Benalla devant la cour d'appel de Paris s'est ouvert vendredi 9 juin dans la matinée, cinq ans après les violences lors d'une manifestation du 1er-Mai à Paris qui avaient valu à l'ex-proche collaborateur d'Emmanuel Macron d'être condamné en 2021 à un an de prison ferme en première instance. Le procès doit durer jusqu'au 16 juin.
L'ex-chargé de mission, poursuivi pour violences en réunion, doit aussi répondre notamment de port prohibé d'arme (en raison de la publication d'une photo de lui portant une arme de poing) et d'usage de faux en écriture (pour avoir continué à voyager avec des passeports diplomatiques après son licenciement de l'Elysée).
Reconverti dans le privé
Vêtu d'un costume gris, courte barbe et lunettes carrées, l'homme de 31 ans, aujourd'hui reconverti dans le privé, a pris place sur le banc des prévenus. Il a expliqué au président de la cour qu'il accepterait de s'exprimer lors du procès, tout comme son co-prévenu Vincent Crase, 50 ans.
L'avocat de ce dernier, Robin Binsard, doit déposer une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) en début d'audience, portant sur le délit d'immixtion dans une fonction publique reproché aux deux hommes.
Pilier du dispositif de sécurité du candidat Emmanuel Macron en 2017 puis de l'Elysée, Alexandre Benalla avait été au cœur d'un scandale politique à rebondissements à partir du 18 juillet 2018, avec la parution d'un article du Monde. Il avait été identifié sur une vidéo où il brutalisait un couple place de la Contrescarpe, dans le 5e arrondissement de Paris, alors qu'il participait au dispositif des forces de l'ordre en tant qu'observateur.
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter