Les avocats d'Alexandre Benalla défendent une "initiative personnelle" pour "prêter main forte" aux policiers
Pour la première fois, les avocats d'Alexandre Benalla s'expriment pour justifier l'intervention du collaborateur de l'Elysée face à des manifestants, le 1er mai 2018 à Paris.
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Pour eux, il s'agit de "porter atteinte à la présidence de la République dans des conditions qui défient l'entendement". Pour Laurent-Franck Liénard et Audrey Gadot, les avocats d'Alexandre Benalla, l'homme au cœur du scandale qui secoue jusqu'à l'Elysée, l'affaire dépasse leur client. Dans un communiqué envoyé à la presse, lundi 23 juillet, les deux avocats justifient la présence et l'intervention d'Alexandre Benalla, place de la Contrescarpe, lors des manifestations du 1er-Mai.
Alexandre Benalla "n'avait pas vocation à intervenir personnellement sur ces opérations, reconnaissent les avocats. Toutefois, témoin des agissements de deux individus particulièrement virulents et de l'apparent dépassement des capacités opérationnelles des policiers sur place, monsieur Benalla a pris l'initiative de prêter main forte au dispositif en aidant à la maîtrise de ces personnes", ajoutent-ils.
Cette action vigoureuse mais menée sans violence n'a causé aucune blessure.
Laurent-Franck Lienard et Audrey Gadot, avocats d'Alexandre Benallacommuniqué
Toujours selon ce communiqué, Alexandre Benalla "a immédiatement rendu compte de son intervention personnelle, qui lui a été vivement reprochée". Selon ses conseils, "l'initiative personnelle" d'Alexandre Benalla s'inscrit "dans le cadre des dispositions de l'article 73 du Code de procédure pénale", qui prévoit que "dans les cas de crime flagrant ou de délit flagrant puni d'une peine d'emprisonnement, toute personne a qualité pour en appréhender l'auteur et le conduire devant l'officier de police judiciaire le plus proche". Selon une vidéo qui montre les minutes qui précèdent cette intervention, que France 3 s'est procurée, les deux personnes violentées par Alexandre Benalla jettent des objets en verre sur les forces de l'ordre.
Dans leur texte, les avocats d'Alexandre Benalla ne reviennent pas sur les images de vidéosurveillance de la scène, que leur client s'est procuré auprès de fonctionnaires de police, mis en examen depuis, pour "détournement d'images issues d'un système de vidéoprotection" et "violation du secret professionnel". Ils n'expliquent pas non plus le port du brassard "police" et d'un talkie-walkie.
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