: Vidéo Le gouvernement suspend jusqu'à nouvel ordre l'examen de la révision constitutionnelle à l'Assemblée, paralysé par l'affaire Benalla
Le projet de révision constitutionnelle, dont l'examen est bloqué depuis la soirée de jeudi, a été suspendu jusqu'à nouvel ordre par le gouvernement, dimanche en fin de matinée.
/2023/07/05/64a55fd777de4_placeholder-36b69ec8.png)
/2018/06/15/php8f4uGW_1.jpg)
La crise politique provoquée par l'affaire Benalla ne cesse de prendre de l'ampleur. Le gouvernement a décidé de suspendre l'examen de la révision constitutionnelle jusqu'à nouvel ordre, a annoncé, dimanche 22 juillet, la garde des Sceaux Nicole Belloubet, alors que l'Assemblée est paralysée depuis plusieurs jours par l'affaire Benalla.
>> Affaire Benalla : suivez les dernières informations dans notre direct
"Le gouvernement a décidé de suspendre l'examen de la révision constitutionnelle et souhaite que celui-ci puisse reprendre ultérieurement dans des conditions plus sereines", a indiqué la ministre. Dans la foulée, le président de l'Assemblée François de Rugy (LREM) a annoncé la levée de la séance jusqu'à lundi 16 heures, horaire prévu de l'examen du projet de loi Avenir professionnel.
Les rappels au règlement se sont à nouveau succédé dans la matinée, depuis le début de la séance, l'opposition réclamant des explications de l'exécutif. Nicole Belloubet a dit "regretter" que les travaux aient été interrompus à la suite "des révélations concernant monsieur Benalla". Alors que, selon elle, le texte constitutionnel contient des "propositions extrêmement positives pour le renforcement de notre démocratie."
"L'agitation doit retomber et elle retombera"
Prenant la parole dans la foulée, François de Rugy a affirmé que l'Assemblée n'était pas réunie "pour faire un défilement des rappels au règlement" et n'était pas "un théâtre filmé". "Je ferai tout pour que la réforme constitutionnelle aboutisse", a-t-il ajouté, jugeant que "la rénovation de nos institutions est plus que jamais nécessaire, nous venons encore d'en apporter la démonstration."
"L'agitation doit retomber et elle retombera, le travail législatif doit reprendre et il reprendra", a poursuivi le titulaire du perchoir. Il a indiqué qu'il consulterait les présidents de groupe et le gouvernement pour organiser "les débats des deux prochaines semaines", d'ici la fin de la session.
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter