Coffres-forts d'Alexandre Benalla : la justice prononce un non-lieu six ans après
Ce volet de l'affaire Benalla, ouvert en février 2019, avait alimenté des soupçons de manœuvres pour tromper la justice.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2024/08/30/000-33hr8xr-66d1e3716a5ff749353935.jpg)
C'est l'un des volets les plus mystérieux de la retentissante affaire Alexandre Benalla : la justice a rendu, le 27 juin, un non-lieu dans l'affaire des coffres-forts de l'ancien chargé de mission de l'Elysée, a confirmé vendredi 30 août le parquet de Paris, sollicité par l'AFP.
"Il ne résultait pas de l'information judiciaire de charge suffisante contre quiconque d'avoir commis le délit de soustraction de document ou d'objet concernant un crime ou un délit en vue de faire obstacle à la manifestation de la vérité", précise le parquet.
L'un des coffres-forts appartenant à Alexandre Benalla, qu'il utilisait notamment pour stocker ses armes, n'était plus dans son appartement lors d'une perquisition menée en juillet 2018, au début du scandale qui lui a valu une condamnation définitive à un an de prison ferme pour des violences commises le 1er-Mai de cette même année.
"Ce dénouement était inéluctable"
La justice avait ouvert, en février 2019, une enquête préliminaire pour "entrave à la manifestation de la vérité". "Le contenu des coffres déplacés du domicile d'Alexandre Benalla, susceptibles de contenir des éléments de preuve dans le cadre des enquêtes ouvertes à son encontre, n'a pu être établi avec certitude", explique le parquet de Paris pour justifier le non-lieu.
"Ce dénouement était inéluctable en droit comme en fait. Il était en effet absurde de poursuivre Alexandre Benalla pour le contenu imaginaire d'un coffre", a réagi son avocate, Jacqueline Laffont.
Après sa condamnation pour des violences, Alexandre Benalla reste visé par deux enquêtes en France : l'une porte sur son rôle dans la signature de contrats avec des oligarques russes alors qu'il était en poste à l'Elysée, l'autre sur des soupçons de "faux témoignage" devant la commission d'enquête du Sénat.
À regarder
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
-
Accord Hamas-Israël, la joie et l’espoir
-
"Qu’on rende universelle l'abolition de la peine de mort !"
-
Guerre à Gaza : Donald Trump annonce qu'Israël et le Hamas ont accepté la première phase de son plan
-
Les "MedBeds, ces lits médicalisés qui affolent les complotistes
-
Front en Ukraine : des robots au secours des blessés
-
Taylor Swift : la chanteuse de tous les records
-
Robert Badinter : le discours qui a changé leur vie
-
Nouveau Premier ministre, retraites : les temps forts de l'interview de Sébastien Lecornu
-
Lennart Monterlos, détenu en Iran depuis juin, a été libéré
-
Charlie Dalin : sa course pour la vie
-
La mère de Cédric Jubillar se dit rongée par la culpabilité
-
Le convoi du président de l'Équateur attaqué par des manifestants
-
Le discours de Robert Badinter pour l’abolition de la peine de mort en 1981
-
Pourquoi les frais bancaires sont de plus en plus chers ?
-
Oui, en trois ans, le coût de la vie a bien augmenté !
-
Pas de Pronote dans ce collège
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
Disparition dans l'Orne : la petite fille retrouvée saine et sauve
-
"L’antisémitisme est devenu une mode", déplore Delphine Horvilleur
-
"Une pensée de l'espoir" nécessaire pour Delphine Horvilleur
-
Ils ont le droit à l’IA en classe
-
"Il y a un monde politique qui est devenu dingue. Il est temps que ça s’arrête. Ça va rendre fou tout le monde"
-
Pouvoir d'achat : les conséquences d'une France sans budget
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter