Alexandre Benalla sera jugé en septembre pour les violences commises lors de la manifestation du 1er mai 2018 et l'affaire des passeports
Pour une "bonne administration de la justice", le tribunal correctionnel a ordonné mardi la jonction des deux affaires, lors d'une audience de procédure.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2021/05/04/phpQE0d1C.jpg)
Alexandre Benalla sera jugé du 13 septembre au 1er octobre pour les violences commises lors de la manifestation du 1er mai 2018 et l'utilisation frauduleuse de passeports diplomatiques, a annoncé le tribunal correctionnel de Paris, mardi 4 mai. Pour une "bonne administration de la justice", le tribunal a ordonné mardi la jonction des deux affaires, lors d'une audience de procédure. Le procès se tiendra devant la 10e chambre correctionnelle les après-midi du 13 au 16 septembre inclus, du 22 au 24 septembre inclus, puis du 27 septembre au 1er octobre inclus.
Alexandre Benalla est accusé d'avoir frappé des manifestants en marge du défilé du 1er-Mai à Paris, un couple place de la Contrescarpe et deux personnes au Jardin des plantes. L'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron, âgé de 29 ans et reconverti dans le privé, comparaîtra dans ce premier volet pour "violences en réunion, immixtion sans titre dans l'exercice d'une fonction publique, port d'arme, usage public et sans droit d'un insigne, violation du secret professionnel et divulgation d'images de vidéoprotection".
Trois autres procédures encore en cours
A son côté, Vincent Crase, ex-salarié de La République en marche, sera poursuivi pour "violences en réunion, usage public et sans droit d'un insigne, port d'arme prohibé et suppression de données". Deux anciens hauts gradés de la Préfecture de police de Paris, soupçonnés d'avoir remis à Alexandre Benalla les images de vidéosurveillance de la place de la Contrescarpe, seront jugés pour "divulgation d'images de vidéoprotection et violation du secret professionnel".
Concernant le second volet, Alexandre Benalla sera jugé pour "faux, usage de faux en écriture et usage public sans droit d'un insigne". Il est accusé d'avoir continué à utiliser pendant plusieurs mois des passeports diplomatiques, après son licenciement de l'Elysée le 20 juillet 2018.
Outre ces deux affaires, trois autres procédures judiciaires concernant l'ancien collaborateur du président sont encore en cours. Une procédure pour "manquement aux obligations déclaratives à la HATVP (Haute Autorité pour la transparence de la vie publique)" a été classée sans suite en février 2020.
À regarder
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
-
Accord Hamas-Israël, la joie et l’espoir
-
"Qu’on rende universelle l'abolition de la peine de mort !"
-
Guerre à Gaza : Donald Trump annonce qu'Israël et le Hamas ont accepté la première phase de son plan
-
Les "MedBeds, ces lits médicalisés qui affolent les complotistes
-
Robert Badinter : le discours qui a changé leur vie
-
Nouveau Premier ministre, retraites : les temps forts de l'interview de Sébastien Lecornu
-
Lennart Monterlos, détenu en Iran depuis juin, a été libéré
-
Charlie Dalin : sa course pour la vie
-
La mère de Cédric Jubillar se dit rongée par la culpabilité
-
Le convoi du président de l'Équateur attaqué par des manifestants
-
Le discours de Robert Badinter pour l’abolition de la peine de mort en 1981
-
Pourquoi les frais bancaires sont de plus en plus chers ?
-
Oui, en trois ans, le coût de la vie a bien augmenté !
-
Pas de Pronote dans ce collège
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
Disparition dans l'Orne : la petite fille retrouvée saine et sauve
-
"L’antisémitisme est devenu une mode", déplore Delphine Horvilleur
-
"Une pensée de l'espoir" nécessaire pour Delphine Horvilleur
-
Ils ont le droit à l’IA en classe
-
"Il y a un monde politique qui est devenu dingue. Il est temps que ça s’arrête. Ça va rendre fou tout le monde"
-
Pouvoir d'achat : les conséquences d'une France sans budget
-
Emmanuel Macron : le président lâché par les siens
-
Sébastien Lecornu : "Les ministres (...) n'auront pas le droit à des indemnités"
-
7-octobre : la douleur des Israéliens
-
Élection presidentielle anticipée ? La réponse de B. Retailleau
-
Tirs de kalachnikov : la balle frôle la tête d'une fillette
-
La dépénalisation de l'homosexualité, l'autre combat de Robert Badinter
-
Des mineures pr*stituées issues de l’ASE
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter