Alexandre Benalla disposait d'un badge d'accès à l'hémicycle de l'Assemblée nationale, les députés LR furieux
L'information a été révélée par un député Les Républicains en pleine séance dans l'hémicycle, samedi 21 juillet. L'opposition a demandé des explications.
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Et maintenant, le badge d'accès à l'hémicycle de l'Assemblée nationale. La liste des avantages dont a bénéficié Alexandre Benalla en tant qu'adjoint au directeur de cabinet de la présidence de la République ne cesse de s'allonger. L'information a été révélée en pleine séance dans l'hémicycle, samedi 21 juillet, par Marc Le Fur, député LR des Côtes-d'Armor. Au micro, celui qui est aussi l'un des vice-présidents de l'Assemblée a expliqué que l'ancien chargé de mission à l'Élysée "disposait d'un tel badge depuis le 24 juillet 2017", et que ce dernier "lui a été retiré il y a trois jours".
M. Benalla ne disposait pas de fonctions politiques or ceux qui disposent d'un tel badge font de la politique puisqu'ils accèdent à l'Hémicycle. Ils ne font pas de la sécurité, ils font de la politique. Ce sont les badges du niveau le plus élevé.
Marc Le Fur, député LRà l'Assemblée nationale
"Nul besoin de fantasmer"
Depuis le perchoir, François de Rugy (LREM) a appelé à ne "pas créer des polémiques inutiles". Il existe "plusieurs milliers de badges pour des députés, fonctionnaires, collaborateurs, et un certain nombre de collaborateurs de l'exécutif, de ministres, dont du président de la République", et qu'"il en a toujours été ainsi", a rappelé le président de l'Assemblée nationale.
"Un certain nombre de badges sont attribués par la voie administrative", "cela ne passe ni par mon biais ni par celui des questeurs", a-t-il ajouté, estimant qu'il n'y avait "nul besoin de fantasmer". François de Rugy, qui a évoqué le chiffre d'"une demi-douzaine pour le cabinet du président de la République", a affirmé que "le badge a été immédiatement désactivé quand M. Benalla s'est vu retirer les fonctions qu'il avait à la présidence de la République".
"L'heure est extrêmement grave"
Des explications pas suffisantes pour le député LR Christian Jacob. "On apprend que ce barbouze, qui ne figure pas au JO, vient ici avec un badge H, qu'il peut entrer dans l'hémicycle. Au nom de quelle fonction, de la sécurité du président de la République ? L'heure est extrêmement grave", s'est indigné Christian Jacob, président du groupe parlementaire Les Républicains. A sa demande, la séance a été suspendue dans la foulée.
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