Affaire Benalla : pour le député LREM Paul Molac, "c'est le pire du monde d'avant"
Paul Molac, député LREM du Morbihan et membre de la commission d'enquête parlementaire s'est indigné lundi au micro de France Bleu Breizh Izel, à la suite des auditions du ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, et du préfet de police, Michel Delpuech.
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Le député LREM du Morbihan et membre de la commission d'enquête parlementaire, Paul Molac a réagi lundi 23 juillet sur France Bleu Breizh Izel à la suite des auditions du ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, et du préfet de police, Michel Delpuech. Il s'est indigné des agissements du gouvernement dans l'affaire Benalla.
Nous avons fait campagne sur le fait que la politique devait être plus propre, et je m’aperçois que c'est le pire du monde d'avant
Paul Molac, député LREM du Morbihan
Peu convaincu par l'audition de Gérard Collomb, il espère que les auditions d'Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Élysée, et de Patrick Strzoda, le directeur de cabinet du président de la République, mardi 24 juillet, permettront d'obtenir "des réponses. On voit bien que les choses se sont décidées à l’Élysée".
Il a même été encore plus loin."Ça me rappelle des heures un peu sombres, soit du cabinet Mitterrand, soit des heures encore plus sombres, dans une période quasiment de guerre civile, avec le Sac [le Service d'action civique, sous de Gaulle, souvent qualifié de 'police parallèle']", s'est animé l'ancien élu PS-EELV-UDB (Union démocratique Bretonne).
Paul Molac a rejoint la République en marche en 2017 et réfléchit maintenant à son avenir dans le groupe. "Le président n'a pas à avoir sa propre organisation, en dehors de la loi, en-dehors de tout. Nous sommes dans un État de droit, ce n'est pas comme ça que cela doit marcher."
Nous avons voté une loi sur la moralisation, qui n'a touché que les parlementaires (...) Quand il y a des choses curieuses de cette façon-là on a l'impression que les choses sont cachées et qu'on ne nous dit pas la vérité.
Paul Molac, député LREM du Morbihan
Évoquant "une sorte de milice parallèle", Paul Molac regrette une occasion manquée de rendre l'exécutif plus transparent : "J'avais fait des amendements pour qu'on moralise également la haute administration et qu'on sache aussi qui travaille à l’Élysée. Les assistants parlementaires sont sur une liste, on sait qui j'embauche. Mais on ne le sait pas dans les ministères, ni à l’Élysée."
Nous sommes là pour la démocratie
Paul Molac, député LREM du Morbihan
Paul Molac affirme que son sentiment est partagé par d'autres députés LREM. Il regrette "que certains voient ça comme un match où il faut être dans une équipe. Nous sommes le pouvoir législatif, et quand le pouvoir exécutif ne respecte pas les règles, il faut pouvoir le dire".
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