11-Novembre : Macron répète sa volonté de réformer la France en profondeur
La première cérémonie de commémoration du 11-Novembre d'Emmanuel Macron a été marquée par un échange entre le chef de l'État et une femme, membre de la Société des amis de Georges Clemenceau. Sur le plateau du 20 Heures, la journaliste de France 2 Nathalie Saint-Cricq décrypte cette discussion.
Face à Emmanuel Macron ce 11 novembre, une femme membre de la Société des amis de Georges Clémenceau interpelle le président de la République. "J'ai deux étudiants, 21 et 24 ans. Ils vont payer pendant combien d'années pour la dette de la France ? Ils vont travailler 40 ans, ils vont avoir une retraite potable, quand même ?", interroge-t-elle. Réponse de l'intéressé : "Ils auront tous le droit à une retraite potable et on va tous se retrousser les manches...". Amené sur la question du progrès social, Emmanuel Macron répond : "Le progrès social, c'est celui qu'on peut se payer [...] Je suis pour le progrès social, mais celui qu'on sait se construire", a alors répondu le président.
"Une forme d'éloge répété du volontarisme en politique"
Pour Nathalie Saint-Cricq, cette discussion est une définition du "macronisme". "C'est du Macron dans le texte. Il n'est pas le père Noël, il nous l'a dit cent fois, il ne promet pas à tour et à travers. 'Il faut se remuer et on y va collectif'. Bref : c'est une forme d'éloge répété du volontarisme en politique", explique sur le plateau du 20 Heures la journaliste de France 2. "Le message qu'il veut envoyer aux Français est très clair : le Clemenceau de 2017, c'est l'union nationale, 'derrière le chef pour gagner la guerre'. Là, il transpose : 2017, c'est 'tous derrière moi pour redresser le pays'", reformule la journaliste.
Que penser du prochain remaniement gouvernemental prévu ? "C'est probablement plus qu'un remaniement technique. Christophe Castaner va prendre la tête d'En marche samedi prochain, car Emmanuel Macron a besoin d'une force structurée pour soutenir ses réformes et faire le service après-vente sur le terrain. Ce sera peut-être l'occasion de muscler son gouvernement, car il lui manque quand même des poids lourds pour relayer son action et pour imprimer dans l'opinion. Car s'il adore être le seul aux commandes, il sait qu'il est risqué d'être le premier en ligne", conclut Natalie Saint-Cricq.
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