Des policiers et gendarmes chargés de la sécurité de François Hollande pointent des "failles"
Trois fonctionnaires estiment dans "Le Monde" que "la sécurité du président n'est pas assurée".
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"La sécurité du président n’est pas assurée." Sous couvert d'anonymat, trois policiers et gendarmes du GSPR, le Groupe de sécurité de la présidence de la République, dénoncent, mardi 26 mai, dans Le Monde, des "failles" dans la protection de François Hollande.
Francetv info revient sur leurs principales inquiétudes.
Des fonctionnaires avec des problèmes psychologiques ou d'alcoolisme
La première faille pointée par ces agents concerne le recrutement des hommes et des femmes du GSPR. Selon leurs témoignages, on trouve, dans ce service, un fonctionnaire "que beaucoup disent porté sur la boisson" et un autre qui souffre de problèmes psychologiques. "Très fragile", ce dernier ne serait pas capable de gérer le stress et quitterait parfois son poste.
Un manque d'entraînement au tir
Les agents du GSPR ne seraient pas aussi affûtés qu'on le croit. Les trois témoins du Monde constatent un manque de condition physique et surtout, un défaut d'entraînement au tir. Il y a ce fonctionnaire qui a malencontreusement tiré une balle à l'Elysée en faisant tomber son arme. Il est décrit comme "un policier qui tire partout, dans les murs ou dans le sol, mais jamais dans la cible". Pire, les agents du GSPR refuseraient, selon ces témoignages, d'aller s'entraîner sur les stands des autres unités d'élite, "car on ne veut pas montrer qu’on est nuls".
Des prises de risque inconsidérées
Enfin, les fonctionnaires interrogés par Le Monde regrettent des prises de risque inutiles. Elles sont le fait du GSPR - comme lorsque François Hollande s'est rendu sur les lieux de l'attentat contre Charlie Hebdo alors que la zone n'avait pas été sécurisée - mais surtout du président lui-même. "Hollande fait n'importe quoi. Il est assez difficile à sécuriser", estime l'un d'eux, citant les bains de foule improvisés ou les escapades secrètes du locataire de l'Elysée.
Toutes ces observations ont été vigoureusement démenties par Sophie Hatt, la patronne du GSPR. Interrogée par Le Monde, elle affirme que "la sécurité du président, depuis le 29 mai 2012, a toujours été assurée de façon satisfaisante".
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