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D'Ormesson à Mélenchon : "Quand on fait l'éloge de la révolution comme mon ami Jean-Luc..."

Jean-Luc Mélenchon était dimanche l'invité du "13h15" sur France 2 pour un face-à-face avec l'écrivain Jean d'Ormesson, marqué par des piques plus que des affrontements.

franceinfo

France Télévisions

Publié le 02/10/2011 14:22 Mis à jour le 23/01/2015 09:33

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jean-Luc Mélenchon au 13h15 sur France 2 (dimanche 2 octobre 2011) (France 2)

Jean-Luc Mélenchon était dimanche l'invité du "13h15" sur France 2 pour un face-à-face avec l'écrivain Jean d'Ormesson, marqué par des piques plus que des affrontements.

Interrogé par Laurent Delahousse sur la difficulté d'appliquer l'augmentation du smic, qu'il veut porter à 1 700 euros, le candidat du Front de gauche à la présidentielle de 2012 a répondu : "Comment c'est possible de vivre avec 1 000 euros par mois ?" Il a aussi évoqué les "8 millions de pauvres en France" qui peinent à payer leur loyer.

À cette remarque de Jean d'Ormesson : "Quand on fait l'éloge de la révolution comme mon ami Jean-Luc (Mélenchon), on peut déclencher beaucoup de souffrances", le député européen a répliqué : "La finalité de la révolution citoyenne, c'est de régler les problèmes, pas de faire la révolution." Et encore : "Les gens veulent régler des problèmes simples, mais pour ça il faut bousculer l'ordre établi."

D'Ormesson : "Il y a peu de de personnes avec qui j'aie autant de plaisir à parler que Jean-Luc Mélenchon"
S'il y eut des escarmouches entre les deux débatteurs, elles restèrent à fleurets mouchetés. L'auteur de Dieu, sa vie, son œuvre a ainsi "balancé" au candidat 2012 du PCF, qui venait de faire l'éloge du vainqueur de 1981 : "François Mitterrand était un grand homme, il a tué le Parti communiste."

Mais la conversation qui a roulé sur Bonaparte, Saint-Just ou Babeuf aurait pu se tenir lors d'un dîner mondain. "Il y a peu de de personnes avec qui j'aie autant de plaisir à parler que Jean-Luc Mélenchon", avait malicieusement glissé d'emblée Jean d'Ormesson. Sait-on assez que le candidat du Front de gauche plaît à un certain nombre d'écrivains et que Catherine Clément, pour ne citer qu'elle, en faisait un éloge appuyé dans son autobiographie publiée en 2009 chez Stock, Mémoire?

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