"Un joint ou un rail de coke, il a le goût du sang" : Bruno Retailleau veut "responsabiliser les consommateurs" face au narcotrafic

"Il n'y a pas d'offres s'il n'y pas de demandes", lance le ministre de l'Intérieur aux consommateurs alors que les victimes des règlements de comptes liés au narcotrafic, de plus en plus jeunes, se multiplient. Une campagne de sensibilisation va être lancée "fin janvier".

franceinfo

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Publié le 26/11/2024 09:36

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Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur, le 26 novembre 2024 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Bruno Retailleau veut "responsabiliser les consommateurs" de drogue, en lançant une campagne de sensibilisation "d'ici la fin janvier, sur les écrans de télévision", espère le ministre de l'Intérieur interrogé sur le fléau du narcotrafic sur franceinfo mardi 26 novembre. "Un joint ou un rail de coke, il a le goût des larmes, il a le goût du sang", lance le ministre de l'Intérieur. "Je dis aux consommateurs, il n'y a pas d'offres s'il n'y pas de demandes".

🔴 Narcotrafic à Marseille ➡️ "La drogue menace jusqu'à nos institutions, jusqu'à l'équilibre fondamental de notre nation. Je pense vraiment que ce qu'on a fait pour le terrorisme, il faut désormais le faire contre le narcotrafic", dit Bruno Retailleau. pic.twitter.com/9mLFSefW4L
— franceinfo (@franceinfo) November 26, 2024

Bruno Retailleau affiche aussi sa fermeté à l'égard des dealers. "Il faut réagir comme on a réagi avec le terrorisme", évoquant la refonte d'un arsenal législatif. "La drogue menace nos institutions jusqu'à l'équilibre fondamental de notre nation", assure le ministre de l'Intérieur qui alerte aussi sur "l'effroyable rajeunissement" des dealers. Invité de "franceinfo soir", vendredi 1er novembre, le journaliste d’investigation, spécialiste du grand banditisme Frédéric Ploquin, journaliste d’investigation, spécialiste du grand banditisme parle de "narco bambins" qui ont pour modèles "Pablo Escobar et Scarface".