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Bourgi : Royal veut un "coup de balai", Aubry "attend les faits", Fabius n'a "jamais vu ça"

Ségolène Royal, candidate à la primaire socialiste, a souhaité "un bon coup de balai" en commentant lundi sur Europe 1 les accusations de l'avocat Robert Bourgi.

Francetv 2012

France Télévisions

Publié le 12/09/2011 09:04 Mis à jour le 12/09/2011 15:13

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Ségolène Royal, candidate à la primaire socialiste (FRED DUFOUR / AFP)

Ségolène Royal, candidate à la primaire socialiste, a souhaité "un bon coup de balai" en commentant lundi sur Europe 1 les accusations de l'avocat Robert Bourgi.

"A ce stade d'accumulation d'affaires et d'atteintes graves portées à la morale publique, la seule solution, c'est un bon coup de balai à ceux qui dirigent si mal le pays, font honte à la France" afin qu'elle retrouve "son histoire noble et rayonnante", a dit Mme Royal parlant de "spectacle affligeant", de "règlements de comptes nauséabonds".

Tandis que Ségolène Royal a appelé à "remettre de l'ordre moral juste" face à une "très grave affaire qui révèle des moeurs politiques totalement dégradées", Martine Aubry, elle aussi candidate à la primaire socialiste, a souhaité "attendre les faits". "Je pense que la justice va se saisir de cette affaire. Je crois qu'on ne peut pas commenter sans savoir. C'est toujours ce que j'ai essayé de faire", a dit la maire de Lille lundi jugeant "bien sûr", des propos "extrêmement graves".

Pour Laurent Fabius, "la façon dont le récit est fait dans le JDD est impressionnante". "Si ces faits sont avérés, c'est l'un des plus grands scandales de la droite depuis des décennies", selon le député de Seine-maritime. "Des détails comme ça, de la part de quelqu'un qui a porté des valises, moi je n'ai jamais vu ça", a ajouté l'ancien premier ministre socialiste lundi matin sur RTL:

Voir l'interview de Laurent Fabius sur RTL du 12 septembre:

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L'avocat de la Françafrique, Robert Bourgi, qui s'est dit dans le JDD porteur de valises d'argent occulte au profit de Jacques Chirac et Dominique de Villepin entre 1997 et 2005, a assuré lundi sur Europe 1 n'avoir "aucune preuve" de ces accusations. "J'ai agi en mon nom personnel, personne ne m'a dicté cette interview", a redit M. Bourgi, qui dit avoir assisté à "trop de choses ignobles" et vouloir "une France propre".