Assemblée nationale : le groupe écologiste disparait
Une partie des députés écologistes "réformistes" quitte le groupe vert crée en 2012 pour rejoindre les socialistes. Ils expliquent ce départ par la "dérive sectaire" d'EELV.
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Il n'y a plus de groupe écologiste à l'Assemblée nationale, ont annoncé jeudi Bruno Le Roux, président du groupe PS et François de Rugy. Les écologistes "réformistes" vont constituer, au sein du groupe socialiste, une composante "libre de ses positions", sous la houlette de la députée de la Vienne Véronique Massonneau. Elle deviendra vice-présidente du groupe PS dans sa future configuration.
La scission des six
Il faut 15 députés pour former un groupe. Le groupe écologiste, constitué en juin 2012 était composé de 17 députés puis de 16 après le départ il y a quelques jours de Denis Baupin chez les non-inscrits.
Six députés écologistes ont quitté jeudi le groupe, de facto, il n'existe plus. Il s'agit de François de Rugy, Eric Alauzet, Christophe Cavard, François-Michel Lambert, Véronique Massonneau, et Paul Molac.
Les députés écologistes qui ont décidé de rejoindre le groupe PS à l'Assemblée estiment "faire oeuvre de clarification et de rassemblement", peut-on lire dans le communiqué du groupe.
Ces députés "conserveront leur totale liberté d'expression, d'amendement des textes et de vote", poursuit le texte.
"Une dérive sectaire a saisi EELV"
Ces ralliements entraînent la disparition du groupe vert mais les députés partants en rejettent la responsabilité sur la "dérive sectaire qui a saisi EELV, concrétisée par le départ brutal et unilatéral du gouvernement". "Une partie des députés du groupe écologiste a décidé de priver l'écologie réformiste d'une représentation politique institutionnelle en remettant en cause la pluralité qui fondait l'existence d'un groupe écologiste autonome", poursuit le texte
Depuis plusieurs mois, deux tendances s'opposaient au sein du groupe vert, celle des "réformistes" pro-gouvernement et celle des "contestataires", opposée au gouvernement. Le premier courant est dirigé par François de Rugy, partisan de la présence d'écologistes au sein du gouvernement, le second par Cécile Duflot, hostiles à la participation.
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