Assemblée : les députés UMP boycottent Fabius pour dénoncer l'absence de questions d'actualité
Les députés UMP ont quitté l'hémicycle mercredi 4 juillet et boycotté le discours du ministre des affaires étrangères Laurent Fabius. Objectif : protester contre l'absence de questions d'actualité au gouvernement cette semaine.
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Les députés UMP ont quitté l'hémicycle mercredi 4 juillet et boycotté le discours du ministre des affaires étrangères Laurent Fabius. Objectif : protester contre l'absence de questions d'actualité au gouvernement cette semaine.
Privés de questions d'actualité, les députés UMP marquent le coup mercredi 4 juillet à l'Assemblée nationale.
Plusieurs d'entre eux, dont leur président Christian Jacob, sont intervenus au début de la séance pour protester contre le refus de la majorité socialiste d'inscrire cette semaine des questions d'actualité au gouvernement à l'ordre du jour, dénonçant une "violation" de la Constitution.
Quand la présidente de séance, la socialiste Laurence Dumont, après leur avoir répondu, a donné la parole à Laurent Fabius, la quasi-totalité des députés UMP ont quitté la salle, avant de revenir à l'issue du discours ministériel.
"Ne pas respecter la Constitution dans cette enceinte est impensable", a protesté devant les journalistes M. Jacob, en brandissant l'article 48 de la loi fondamentale qui prévoit qu'une "séance par semaine au moins", y compris pendant les sessions extraordinaires, "est réservée par priorité aux questions des membres du Parlement et aux réponses du gouvernement".
Borloo dénonce "un viol de la Constitution"
Pour la majorité socialiste, le débat de mardi sur la déclaration de politique générale du gouvernement, comme celui de mercredi sur les suites du Conseil européen, permettent de satisfaire à cette exigence, et rendent donc inutile une séance formelle de questions.
"Déjà hier, les propos de la droite étaient trop violents pour être crédibles. On est dans un brouhaha volontaire. Il n'y a pas de raison que l'opposition fasse un tel chahut sauf à vouloir attirer l'attention sur elle", a estimé, dans les couloirs, pour le groupe socialiste, Annick Lepetit.
Jean-Louis Borloo, président du groupe UDI s'insurge de son côté : "Hier c'était une première: les groupes n'ont pas eu le droit d'expliquer leurs votes sur la déclaration de politique générale du Premier ministre. Aujourd'hui, la nouvelle majorité refuse les questions au gouvernement : un viol du règlement hier et un viol de la Constitution aujourd'hui, c'est un comble ! J'espère que ça ne présage pas de la suite !".
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