ArcelorMittal "choqué" par les déclarations d'Arnaud Montebourg
Selon le délai accordé par ArcelorMittal, le gouvernement a jusqu'à samedi pour trouver un repreneur pour les deux hauts fourneaux du site sidérurgique de Florange. Mais Arnaud Montebourg a déjà annoncé la couleur ce lundi dans Les Echos : "Nous ne voulons plus de Mittal en France". L'industriel indien n'a pas apprécié et sera reçu mardi par le président de la République.
/2016/08/23/03210337.jpg)
Acte I : Montebourg dénonce l'attitude de Mittal
Arnaud
Montebourg a décidé d'attaquer frontalement le groupe indien. Dans un entretien
aux Echos ce lundi, le ministre du Redressement productif reproche à Mittal de
refuser de céder l'activité transformation de l'acier de Florange, compliquant
la recherche d'un repreneur. Conclusion d'Arnaud Montebourg : "Le problème
des hauts fourneaux de Florange, ce n'est pas les hauts fourneaux de Florange,
c'est Mittal" . Et le ministre de rajouter : "Nous ne voulons plus de
Mittal en France parce qu'ils n'ont pas respecté la France" .
Acte II : Mittal demande l'arbitrage de François Hollande
La réponse
par quotidien interposé ne s'est pas fait attendre. Les membres de la famille
Mittal ont réagi dans les colonnes du Monde en se disant "extrêmement
choqués" par les propos du ministre. Selon le quotidien, le milliardaire indien veut croire que ce point de vue n'est que celui d'Arnaud Montenbourg.
Selon une source proche du dossier, Lakshmi
Mittal doit être reçu mardi par François Hollande. Et selon les journalistes du Monde, il "attend un comportement plus raisonnable" du président de la République.
Acte III : Montebourg parle de chantage
Le ministre du Redressement productif en visite de l'usine Duralex à Orléans a tenté d'appaiser la situation... à sa façon : "Quand j'ai déclaré +nous ne voulons plus de Mittal en France+, j'ai voulu dire que nous ne voulons plus des méthodes de Mittal en France, des méthodes qui relèvent du non-respect des engagements, du chantage et des menaces ".
Le 1er
octobre, ArcelorMittal a annoncé son intention de fermer la filière liquide de
Florange (production d'acier brut à partir de fer et de charbon) et a laissé 60
jours au gouvernement pour trouver un repreneur pour les installations qu'il ne
souhaitait plus exploiter, délai qui expire samedi.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter