Angela Merkel met l'accent sur l'importance d'une bonne relation franco-allemande
A trois jours de la visite de François Hollande à Berlin, la chancelière allemande estime "possible un partenariat stable avec le président français". Dans le même temps, le président de la BCE met en garde, samedi 12 mai, le chef d’État élu.
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A trois jours de la visite de François Hollande à Berlin, la chancelière allemande estime "possible un partenariat stable avec le président français". Dans le même temps, le président de la BCE met en garde, samedi 12 mai, le chef d'État élu.
Elle soutenait le président-candidat, Nicolas Sarkozy. Les urnes ayant parlé, la chancelière allemande a pris acte du choix des Français.
Mardi 15 mai, et non le 16 comme il avait été envisagé initialement, les deux dirigeants se rencontreront donc dans la capitale allemande. Après avoir été investi par le président de la République française, François Hollande s'envolera pour Berlin dans l'après-midi. En attendant, les messages se multiplient de part et d'autre du Rhin.
"Une bonne relation franco-allemande est (...) très importante"
Le cadre des discussions est connu. Le président français, François Hollande, veut rouvrir les négociations sur le pacte européen de discipline budgétaire pour y ajouter des mesures de croissance.
La chancelière a estimé essentiel que chacun accepte l'idée que "la sortie de crise sera un processus long", et qu'elle nécessite de s'attaquer aux problèmes structurels de certains pays européens, comme "endettement catastrophique" et "manque de compétitivité".
A trois jours de leur première rencontre, Angela Merkel a fait passer un petit message samedi, à François Hollande.
Sur son vidéo-podcast hebdomadaire, la chancelière dit croire en un partenariat stable avec le nouveau président français mais elle ajoute "car nous savons depuis la création de la République fédérale d'Allemagne qu'une bonne relation franco-allemande est tout simplement très importante, pour les deux pays".
La BCE juge dangereux de toucher au pacte budgétaire européen
Autre signe adressé à François Hollande, celui du président de la banque centrale allemande (BCE).
Dans un entretien au quotidien Süddeutsche Zeitung samedi, Jens Weidmann juge dangereux de vouloir toucher au statut de la cette institution, au pacte budgétaire européen, ou de créer de la dette.
"Les emplois et la croissance économique sont le fruit des échanges commerciaux. La banque centrale est la mieux placée pour contribuer à la stabilité de la monnaie" européenne, déclare le patron de la BCE.
"Il faut attendre le programme final du gouvernement" M. Hollande dit-il mais "il est clair qu'il faut refuser sa revendication de campagne, de détricoter le pacte budgétaire européen". "Il existe une coutume européenne qui veut qu'on s'en tienne aux accords signés", poursuit-il.
"Combattre les dettes avec les dettes (...) ne fonctionnera pas"
Sur le volet croissance voulu par le président élu, Jens Weidmann se montre ferme. "Le nouveau mot-clé est 'croissance' oui je sais (...) Mais chacun comprend autre chose sous ce terme.(...) Toutes les expériences prouvent qu'un endettement trop important handicape la croissance".
"Combattre les dettes avec les dettes, cela ne fonctionnera pas", affirme-t-il.
Concernant les aides à la Grèce, M. Weidmann assure qu'il n'y a "pas de diktat économique allemand", mais prévient : "Si Athènes ne tient pas parole, ce sera un choix démocratique. La conséquence sera que la base pour de nouvelles aides disparaîtra".
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