Soupçons de financement libyen : Nicolas Sarkozy clame son innocence

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Article rédigé par France 2 - P. Mauger, N. Perez, N. Berthier, E. de Pourquery, R. Gardeux, H. Horoks
France Télévisions

Au dernier jour de son procès, mardi 8 avril, Nicolas Sarkozy a qualifié le réquisitoire de "politique et violent". Sept ans de prison ont été requis contre lui pour le présumé financement de sa campagne présidentielle de 2007 par des fonds libyens.

L’image d’un couple serein. Pour son dernier jour d’audience, mardi 8 avril, Nicolas Sarkozy s’est présenté au tribunal accompagné de son épouse, Carla Bruni. Ses fils sont également venus soutenir leur père. Dans son ultime prise de parole à la barre, l’ancien chef de l’État n’a prononcé que quelques mots. "Le contexte politique et médiatique est détestable. J’aurais eu envie de répondre à un réquisitoire politique et violent, mais je ne le ferai pas", a-t-il déclaré. 

La complicité de sa garde rapprochée

Nicolas Sarkozy a ensuite quitté la cour sans un mot pour la presse. Durant plus de six heures, ses avocats ont plaidé sa relaxe, dénonçant l’absence de preuves dans l’affaire du présumé financement libyen de sa campagne de 2007. Le parquet national financier en a pourtant la conviction : le pacte de corruption avec l’ancien dictateur libyen a été conclu à la demande de Nicolas Sarkozy, avec la complicité de sa garde rapprochée. Sept ans de prison ferme et 300 000 euros d’amende ont été requis à son encontre. 

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.