Soupçons de financement libyen : "Mimi" Marchand et un journaliste de "Paris Match" en garde à vue pour "subornation de témoin"
A l'origine de ces gardes à vue, un entretien accordé en novembre dernier par Ziad Takieddine au journaliste de "Paris Match" dans lequel il dédouanait Nicolas Sarkozy des soupçons de financement libyen pesant sur sa campagne de 2007.
/2023/07/05/64a55fd777de4_placeholder-36b69ec8.png)
/2021/06/03/phpfiBjlz.jpg)
Michèle "Mimi" Marchand, la patronne de l'agence photo Bestimage, a été placée jeudi 3 juin en garde à vue pour "subornation de témoin" dans l'affaire des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, a appris France Télévisions de source proche du dossier, confirmant une information de Mediapart.
Un journaliste de Paris Match a également été placé en garde à vue pour "subornation de témoin" et "association de malfaiteurs", et son appartement a été perquisitionné dans le cadre de la même affaire, a annoncé l'hebdomadaire qui l'emploie. Ces gardes à vue sont menées à Nanterre, à l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF).
"Ils ont déformé mes propos"
A l'origine de ces gardes à vue, un entretien accordé en novembre dernier par l'homme d'affaires Ziad Takieddine au journaliste de Paris Match, qui s'était rendu au Liban avec un photographe de Bestimage, selon les sources de France Télévisions.
Dans cet entretien, qui avait également fait l'objet d'une diffusion vidéo sur BFMTV, Ziad Takieddine avait retiré ses accusations contre Nicolas Sarkozy, ce dont l'ancien chef de l'Etat et ses soutiens s'étaient immédiatement félicités. Mais, deux mois plus tard, interrogé le 14 avril à Beyrouth par les juges d'instruction Aude Buresi et Marc Sommerer chargés du tentaculaire dossier libyen, Ziad Takieddine avait déclaré qu'il ne "confirm[ait] pas les propos" de l'entretien à Paris Match, "qui ont été mal tournés par le journaliste". "'Paris Match' appartient à un ami de Sarkozy, ils ont déformé mes propos", avait-il soutenu, dans cet interrogatoire dévoilé par l'AFP.
Sollicité, le parquet national financier a répondu ne pouvoir "communiquer aucune information à ce stade". L'avocate de Mimi Marchand, Caroline Toby, n'a pas non plus souhaité commenter l'information.
À regarder
-
Décès d'une femme : les ratés du Samu ?
-
Grues effondrées : tornade meurtrière dans le Val d'Oise
-
De nombreux sites paralysés à cause d'une panne d'Amazon
-
Hong Kong : un avion cargo quitte la piste
-
Quand Red Bull fait sa pub dans les amphis
-
Ces agriculteurs américains qui paient au prix fort la politique de Trump
-
ChatGPT, nouveau supermarché ?
-
Eléphants : des safaris de plus en plus risqués
-
Concours de vitesse : à 293 km/h sur le périphérique
-
Églises cambriolées : que deviennent les objets volés ?
-
Quel était le système de sécurité au Louvre ?
-
La Cour des comptes révèle les failles de sécurité du musée du Louvre
-
Cambriolage du Louvre : ces autres musées volés
-
Cambriolage au Louvre : l'émotion et la colère de Stéphane Bern
-
Famille royale : Andrew, le prince déchu
-
Promeneurs, joggeurs : la peur des chiens
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter