Soupçons de financement libyen : "C'est un aboutissement pour la lutte contre la délinquance en col blanc", estime le journaliste Fabrice Arfi
Dans l'affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy sera jugé en 2025, notamment pour association de malfaiteurs. L'ex-chef d'État "est notre Donald Trump français" avec "moins de vulgarité", juge le journaliste Fabrice Arfi qui a révélé l'affaire.
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Le renvoi en correctionnelle de Nicolas Sarkozy dans l'affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007 "est un aboutissement pour la lutte contre la délinquance en col blanc présumée concernant un ancien chef de l'État de notre démocratie", estime vendredi 25 août sur franceinfo le journaliste Fabrice Arfi, qui a révélé l'affaire en 2012 pour Mediapart.
Au terme de dix ans d'enquête, l'ancien président de la République devra comparaître début 2025 pour corruption passive, association de malfaiteurs, financement illégal de campagne électorale et recel de détournement de fonds publics libyens.
Fabrice Arfi, co-responsable du pôle "enquêtes" de Mediapart, rappelle que Nicolas Sarkozy a "déjà été condamné dans l'affaire dite des écoutes et l'affaire Bygmalion". Il considère que ce nouveau procès sera "historique". "Jamais dans l'histoire judiciaire française un ancien président de la République, trois de ses plus proches collaborateurs, dont deux ont été ministres de l'Intérieur (Brice Hortefeux et Claude Guéant), vont être jugés par un tribunal pénal pour avoir participé, d'après l'ordonnance de renvoi des juges d'instruction, à une association de malfaiteurs présumée", assure le journaliste.
Fabrice Arfi revient par ailleurs sur les propos de Nicolas Sarkozy à son encontre. L'ancien chef de l'État nie en bloc les accusations et se dit aussi victime d'un acharnement. Pour le journaliste de Mediapart, "Nicolas Sarkozy est notre Donald Trump français" avec "moins de vulgarité, moins de virulence". Il voit dans la ligne de défense de Nicolas Sarkozy une manière de montrer que lorsqu'on "est acculé par la justice, le problème ce ne sont pas les faits, ce que les enquêtes judiciaires ou journalistiques ont révélé, mais c'est la justice".
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