Réquisitions dans le procès libyen : "Des mots choisis pour bouleverser Nicolas Sarkozy et frapper l'opinion", dénonce l'un de ses avocats

Le Parquet national financier a requis jeudi sept ans de prison à l'encontre de l'ex-chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, accusé d'avoir noué un pacte de corruption avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi.

Article rédigé par franceinfo
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Me Jean-Michel Darrois, l'un des avocats de Nicolas Sarkozy, le 6 janvier 2025. (THIBAUD MORITZ / AFP)
Me Jean-Michel Darrois, l'un des avocats de Nicolas Sarkozy, le 6 janvier 2025. (THIBAUD MORITZ / AFP)

Après les réquisitions jeudi 27 mars dans le procès des soupçons de financements libyens de la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy, l'un de ses avocats, Me Jean-Michel Darrois, dénonce vendredi 28 mars  sur franceinfo des "mots choisis pour bouleverser Nicolas Sarkozy et frapper l'opinion". Le Parquet national financier a requis 7 ans de prison, 300 000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité à l'encontre de l'ancien président de la République, mettant en avant sa "cupidité" et "soif du pouvoir".

Jean-Michel Darrois "maintient" par ailleurs que le parquet a menti et va demander la relaxe de son client lors des plaidoiries prévues le 8 avril. "Nous avons tous été stupéfaits. D'autant que, [le réquisitoire] ne correspond pas du tout au dossier qui a pu être examiné", ajoute l'avocat de Nicolas Sarkozy. "Qui peut penser que Nicolas Sarkozy soit allé demander de l'argent à Mouammar Kadhafi qu'il ne connaissait pas, qui était considéré comme un homme dangereux, pas fiable ?", interroge l'avocat, "mais quelle idée de fous on lui prête !". Le jugement est attendu après l'été.

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