Incarcération de Nicolas Sarkozy : une vague de soutien qui fait polémique

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Article rédigé par France 2 - C. Tixier, S. Bechir, M. Tafnil, S. Kretzschmar - Édité par l'agence 6Medias
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Dans 48 heures, Nicolas Sarkozy se rendra à la prison de la Santé, où il sera écroué à la suite de sa condamnation à cinq ans de prison avec exécution provisoire. Au même moment, mardi 21 octobre à l’appel de ses fils, un rassemblement aura lieu à Paris.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Dans moins de deux jours, Nicolas Sarkozy sera derrière les barreaux, mais il assure rester combatif. "Je n'ai pas peur de la prison. Je garderai la tête haute, y compris devant les portes de la Santé", déclare-t-il dans la Tribune du Dimanche.

L'ancien président a reçu le soutien de ses fils. Louis Sarkozy a publié une vidéo sur les réseaux sociaux en forme d'hommage. Avec la vidéo, un appel au rassemblement mardi matin à proximité du domicile de l'ancien président. Son fils assure que cela n'a rien de politique et qu'il s'agit simplement un geste de soutien.

Une démarche spontanée, confirme un proche de Nicolas Sarkozy. "Il n'est pas non plus un prévenu ordinaire. Il a lutté toute sa vie contre le terrorisme, il a lutté toute sa vie contre la criminalité et il se retrouve là dans un univers très hostile. Et donc les gens veulent exprimer leur soutien et leur amitié à l'endroit de l'ancien président de la République", estime Franck Louvrier, le maire (LR) de La Baule (Loire-Atlantique) et ancien conseiller en communication de Nicolas Sarkozy.

Une vague de soutien qui interroge

Mais cette vague de soutien interroge et attire les critiques des parties civiles au procès, comme Daniele Klein. Elle a perdu son frère lors de l'attentat organisé par le régime de Kadhafi. "Je trouve ça grotesque, et je trouve ça assez insultant. Ça rajoute un peu quelque chose au préjudice qu'on ressent en tant que victime de terrorisme", commente-t-elle.

Nicolas Sarkozy a été condamné à cinq ans de prison ferme pour association de malfaiteurs. L'ancien président de la République a fait appel de cette décision.

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