Affaire des "décolletés" au ministère de l'Ecologie : Royal dénonce un "dénigrement"
"Chaque fois que je suis arrivée en responsabilité quelque part, il y a eu chaque fois du dénigrement et une façon de disqualifier la responsabilité qui est la mienne", a réagi la ministre au sujet des informations du "Point".
"Avec la masse de travail que j'ai, franchement j'ai d'autres préoccupations", a déclaré Ségolène Royal, interrogée vendredi 25 avril sur les informations de l'hebdomadaire Le Point selon lesquelles elle a interdit les décolletés au ministère de l'Ecologie. "Il n'y a aucune instruction de nature vestimentaire comme cela m'a été prêté. J'ai pris ça sur le ton de la plaisanterie, même si je ne suis pas totalement dupe de ces procès d'intention", a-t-elle ajouté.
Le Point a affirmé jeudi que la ministre avait interdit les décolletés dans son ministère, mais aussi de fumer dans la cour et le jardin en sa présence, ou d'emprunter un couloir adjacent à son salon pendant qu'elle y déjeune, "pour cause de nuisances sonores". Ségolène Royal, avançait encore le journal, se déplacerait dans les couloirs du ministère "précédée d'un huissier qui l'annonce, de sorte que le personnel doit se lever sur son passage".
"Chaque fois que je suis arrivée en responsabilité quelque part, il y a eu chaque fois du dénigrement et une façon de disqualifier la responsabilité qui est la mienne", explique la ministre de l'Ecologie.
"Faire attention" aux gaspillages
"Je n'accepte pas des commentaires dérisoires, désobligeants, ou ridicules uniquement pour faire du scoop sur la façon dont le personnel accomplit sa tâche", a encore réagi la ministre. Ségolène Royal assure que "la seule chose" qu'elle a "changée", c'est de demander à son ministère d'être "exemplaire" en matière d'économies d'énergie et de fonctionnement. Elle a alors raconté être sortie un soir vers 23 heures, avoir vu que la lumière dans des bureaux était restée allumée, et alors demandé au ministère de "faire attention".
Et Ségolène Royal ajoute : "Ça déplaît peut-être à certains qui avaient l'habitude de gaspiller et donc ont diffusé à la presse des informations désobligeantes et fausses sur le personnel de ce ministère."
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