UMP : l'article du "Point" est un "modèle de manipulation" pour Copé
Le président de l'UMP adresse une lettre aux militants du parti, dans laquelle il accuse l'hebdomadaire de vouloir lui "nuire" dans son article qui l'accuse de favoritisme au détriment de l'UMP.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2014/02/27/000_Par7805719_(1)_1.jpg)
Il s'adresse aux militants pour se défendre. Jean-François Copé, accusé par Le Point de favoritisme au détriment des finances de son parti, dénonce, dans une lettre aux militants de l'UMP rendue publique jeudi 27 février, "une manœuvre lamentable" de l'hebdomadaire. Le président de l'UMP est accusé par le journal d'avoir favorisé une société de communication de deux de ses proches avec l'argent de son parti lors de la campagne présidentielle de 2012 de Nicolas Sarkozy. Ce qu'il dément fermement.
A moins de quatre semaines des municipales, le responsable d'opposition a tenu à écrire aux militants de son parti pour développer ses arguments en réponse à "ceux qui ont tout fait pour faire perdre Nicolas Sarkozy en 2012" et "veulent aujourd'hui poursuivre leur œuvre de démolition". "Le magazine Le Point lance une manœuvre lamentable mettant en cause sans aucun fondement la gestion financière de l'UMP et de la campagne présidentielle de NicolasSarkozy", écrit-il.
"Accusations malhonnêtes, insinuations écœurantes"
Jean-François Copé accuse à nouveau le directeur de la publication du Point, Franz-Olivier Giesbert, dont "l'hostilité à l'égard de Nicolas Sarkozy et à mon encontre est de notoriété publique". Il estime qu'"un nouveau seuil a été franchi cette semaine avec des accusations malhonnêtes et des insinuations écœurantes qui relèvent d'une volonté délibérée de nuire : chiffres erronés, erreurs grossières, raccourcis trompeurs...". Pour lui, "la couverture et l'article du Point sont un modèle de manipulation".
Le patron de l'UMP affirme que "publiés au Journal officiel le 22 janvier dernier, les comptes de l'UMP sont totalement transparents, approuvés par le Conseil national de l'UMP, certifiés par deux commissaires aux comptes, validés par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques". Confirmant qu'il portera plainte pour diffamation contre Le Point, il n'évoque pas, dans sa lettre, le rôle de deux de ses proches mis en cause par l'hebdomadaire, Bastien Millot, qui fut son directeur de cabinet à Meaux, dont il est le maire, et Guy Alvès, son ancien chef de cabinet à Bercy, quand il était ministre du Budget (2004-2007). Ces deux hommes sont à la tête de l'agence de communication Bygmalion pointée par Le Point.
À regarder
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter