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Vidéo Après l'affaire Bygmalion, Hollande appelle les partis à l'exemplarité

Le président a affirmé à propos de l'affaire de fausses factures présumées qui frappe l'UMP que face à l'extrême droite, "toute faiblesse devient une faute".

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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François Hollande donne une conférence de presse à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles (Belgique), le 27 mai 2014. (DURSUN AYDEMIR / ANADOLU AGENCY / AFP)
François Hollande donne une conférence de presse à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles (Belgique), le 27 mai 2014. (DURSUN AYDEMIR / ANADOLU AGENCY / AFP)

Il rappelle les partis politiques au devoir d'exemplarité. Interrogé sur l'affaire des présumées fausses factures Bygmalion qui frappe l'UMP, François Hollande a estimé, mardi 27 mai, que face à l'extrême droite, "toute faiblesse devient une faute".

"Si tous les partis ne sont pas intraitables par rapport à ces questions-là, c'est la démocratie qui peut s'en trouver affectée, infectée même", a-t-il lancé. Le président de la République était interrogé à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles (Belgique), deux jours après le scrutin européen marqué par la victoire du FN en France.

"Faire respecter la loi"

François Hollande a lui-même dû se séparer d'un ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, soupçonné de blanchiment d'argent provenant de fraude fiscale, et d'un conseiller, Aquilino Morelle, accusé de conflit d'intérêts. "Depuis deux ans, j'ai mis les questions de transparence au cœur des décisions, a-t-il expliqué. Quand il y a eu un certain nombre d'affaires, il n'y a pas eu de temps perdu pour les régler."

Le chef de l'Etat a cependant estimé que, "dans cette situation", son rôle n'était pas "de s'inviter dans la vie des partis politiques". "C'est de fixer les règles, de faire respecter la loi."

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