Affaire Bygmalion : Rémy Pflimlin dément toute "irresponsabilité" de France Télévisions
Le président de France Télévisions s'exprime dans "Le Monde", après que son prédécesseur Patrick de Carolis a décidé de suspendre ses activités pour le groupe audiovisuel public.
/2023/07/05/64a55fd777de4_placeholder-36b69ec8.png)
/2014/06/06/000_Par1772064_1.jpg)
Rémy Pflimlin salue la décision de son prédécesseur, Patrick de Carolis. Mis en examen pour "favoritisme" dans l'enquête sur des contrats entre France Télévisions et la société de communication Bygmalion, l'ancien PDG du groupe audiovisuel a annoncé, jeudi 5 juin, qu'il suspendait son activité à l'antenne de France 3, "le temps de défendre son honneur".
"Nous n'avons pas réagi tardivement : lorsque les auditions par la justice commencent, les explications que donne Patrick de Carolis sont dignes de confiance", affirme Rémy Pflimlin dans une interview au Monde. L'actuel PDG de France Télévisions raconte avoir "examiné la situation" avec son prédécesseur, en prenant en compte un "point central" : "la confiance du téléspectateur".
Des contrats avec Bygmalion jusqu'en 2013
Il revient par ailleurs sur l'arrêt, à sa prise de fonctions en 2010, de certains contrats avec Bygmalion. A son arrivée, "France Télévisions s'est mis en mode 'économies', nous avons réduit certaines des nombreuses prestations", explique-t-il, y compris avec la société de communication aujourd'hui embourbée dans un large scandale avec l'UMP.
Rémy Pflimlin défend cependant sa décision d'avoir conservé deux contrats avec Bygmalion jusqu'en 2013. "Ces prestations correspondaient à des activités nécessaires, notamment pour répondre aux nombreux e-mails et courriers des téléspectateurs, affirme-t-il. La veille internet et l'e-réputation, à l'époque, étaient par ailleurs des prestations novatrices, peu répandues."
Depuis, les prestations concernées ont été mises en concurrence, précise Rémy Pflimlin, et les contrats "aujourd'hui confiés à d'autres prestataires, à prix plus bas". Le PDG de France Télévisions défend le caractère "intègre" des collaborateurs du groupe. "On ne peut pas laisser croire qu'il y a une forme d'irresponsabilité", conclut-il.
À regarder
-
Quand Red Bull fait sa pub dans les amphis
-
Ces agriculteurs américains qui paient au prix fort la politique de Trump
-
ChatGPT, nouveau supermarché ?
-
Églises cambriolées : que deviennent les objets volés ?
-
Quel était le système de sécurité au Louvre ?
-
La Cour des comptes révèle les failles de sécurité du musée du Louvre
-
Cambriolage du Louvre : ces autres musées volés
-
Cambriolage au Louvre : l'émotion et la colère de Stéphane Bern
-
Promeneurs, joggeurs : la peur des chiens
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter