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Affaire Bygmalion : le président de France Télévisions Rémy Pflimlin entendu par la justice

Le groupe audiovisuel a conclu des contrats avec la société Bygmalion entre 2008 et 2012. La justice cherche à savoir si l'ancien PDG du groupe Patrick de Carolis, mis en examen, et Rémy Pflimlin, ont favorisé cette société.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Le président de France Télévisions Rémy Pflimlin, le 19 mars 2014 à Toulouse (Midi-Pyrénées). (PASCAL PAVANI / AFP)
Le président de France Télévisions Rémy Pflimlin, le 19 mars 2014 à Toulouse (Midi-Pyrénées). (PASCAL PAVANI / AFP)

Le président de France Télévisions Rémy Pflimlin a été entendu jeudi 3 juillet par le juge Renaud Van Ruymbeke dans le cadre de l'affaire Bygmalion, selon le directeur des programmes du groupe, Bruno Patino, qui s'est exprimé en marge de la conférence de rentrée de France 2. France Télévisions avait expliqué en juin qu'il serait entendu comme témoin assisté, statut hybride entre celui de simple témoin et celui de mis en examen.

France Télévisions et sa filiale France Télévisions Publicité ont conclu plusieurs contrats avec la société de communication Bygmalion entre 2008 et 2012, qui ont commencé sous l'ex-PDG Patrick de Carolis, auquel Rémy Pflimlin a succédé en 2010. Selon Le Canard Enchaîné, le montant de ces contrats s'élèverait au total à près d'un million d'euros. Pour Daniel Saada, patron de la régie publicitaire de France Télévisions, qui a défendu publiquement le président de France Télévisions le 18 juin, "Rémy Pflimlin n'est pas responsable de ces contrats, il n'était pas au courant".

Soupçons de favoritisme

Patrick de Carolis a été mis en examen dans l'affaire pour soupçons de favoritisme, ainsi que l'ex-dirigeant de Bygmalion Bastien Millot, un proche de Jean-François Copé, qui a été directeur de la communication de France Télévisions sous Patrick de Carolis et a quitté France Télévisions en 2010.

Les prestations facturées par Bygmalion à l'UMP sont au centre d'une affaire qui met en cause les comptes du parti et ceux de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012. Ce dernier a affirmé mercredi soir qu'il n'y avait "jamais eu le moindre système de double facturation" pour sa campagne présidentielle de 2012.

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