A deux ans de l'élection présidentielle, le social-démocrate Raphaël Glucksmann présente sa "vision pour la France"
Le leader du parti Place publique a par ailleurs assuré que l'éventuel conflit d'intérêt avec sa compagne, la journaliste Léa Salamé, future présentatrice du "20 heures" de France 2, serait "tranché de manière transparente" s'il devenait officiellement candidat.
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Il peaufine sa stature présidentielle pour 2027. L'eurodéputé Raphaël Glucksmann a présenté, lundi 23 juin, sa "vision pour la France", pour développer une ligne de gauche sociale-démocrate. Le leader du parti Place publique, très identifié sur la défense de l'Ukraine et de l'Europe, a assuré ne pas être candidat à ce stade, mais nombreux voient en lui celui qui portera le flambeau de la gauche sociale-démocrate en 2027, depuis qu'il est arrivé en tête de la gauche (13,8%) aux européennes, comme leader d'une liste Place publique-Parti socialiste.
Lors d'une conférence de presse à Paris, il a dit espérer "que la gauche proeuropéenne et viscéralement démocrate arrête de se faire marcher dessus et de foutre ses principes dans la poche", dans un tacle au Parti socialiste, son partenaire privilégié, qui a fait alliance en 2022 et 2024 avec La France insoumise. Celui qui compte parmi les mieux placés dans les sondages à gauche a expliqué que "ne pas faire ce qu'on a fait là", c'est-à-dire la préparation d'un projet, avait "conduit à la domination de la gauche par Mélenchon et les Insoumis".
Il a également assuré que l'éventuel conflit d'intérêt avec sa compagne, la journaliste Léa Salamé, future présentatrice du "20 heures" de France 2, serait "tranché de manière transparente" s'il devenait officiellement candidat.
"Mettre en place la révolution écologique"
L'eurodéputé s'est notamment déplacé sur le terrain à bas bruit et a fait appel à plus de 200 experts et 3 000 militants de Place publique (sur 12 000 adhérents), qui ont travaillé sur le projet. Objectif : ne pas être surpris en cas de nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale, et présenter une offre structurée pour 2027, à l'instar de ce qu'a fait Jean-Luc Mélenchon avec LFI.
"L'acte 1" de son projet, qui reprend plusieurs éléments de son programme européen, s'articule autour d'une "France puissante qui protège" et d'un "nouveau contrat social et démocratique", avec trois éléments clés : "l'écologie, le travail et la justice", a expliqué Raphaël Glucksmann, qui a obtenu lundi le ralliement de l'ex-député macroniste Sacha Houlié.
Pour que la France redevienne souveraine et ne dépende plus des énergies fossiles, "il faut mettre en place la révolution écologique", a-t-il expliqué, en développant par exemple le "fabriqué en France" ou une politique de "sobriété énergétique". Il veut aussi "remettre la question du travail et des travailleurs au cœur de la question sociale", par exemple en augmentant le Smic à 1 600 euros en deux ans ou en rééquilibrant "la fiscalité entre le travail, le capital et l'héritage".
Pour "régénérer la démocratie", il défend la proportionnelle, l'investiture du Premier ministre par un vote de confiance de l'Assemblée nationale, et propose que les partis politiques soient financés par un "fléchage" des fonds publics choisi par les citoyens au moment de leur déclaration d'impôt. Il entend aussi abroger la réforme des retraites de 2023, et plaide, en attendant, pour "gratter tout ce qu'on peut gratter" lors du "conclave" des partenaires sociaux, qui doit s'achever lundi soir.
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