Vidéo Mort du pape François : l'Argentine pleure "son" souverain pontife

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Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Article rédigé par France 2 - M. Boisseau, J. Igier, N. Munoz, A. Estrada, B. de Saint Jore
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Né à Buenos Aires en 1936, Jorge Bergoglio était une figure appréciée des Argentins, dont il participait à la renommée dans le monde. Néanmoins, certains, comme Javier Milei, ne voyaient pas ses positions d’un bon œil.

Dans un pays où "Dieu" était le surnom de Diego Maradona, et où le Messie s'appelle Lionel, également footballeur de génie, le pape François était l'autre Argentin qui faisait la fierté de la nation dans le monde. Premier souverain pontife sud-américain, passionné de ballon rond lui aussi et de tango, Jorge Bergoglio, de son vrai nom, était l'enfant d'un quartier populaire de Buenos Aires, Flores. Lundi soir, certains habitants déposent des fleurs près de la modeste maison où il est né, et chacun salue son humanisme.

Une devise héritée des Jésuites

Dans la cathédrale de Buenos Aires, où il a célébré tant d’offices en tant qu’archevêque pendant 15 ans, le pape a reçu, dans l’après-midi, l’hommage de ses fidèles, qui pleurent autant la figure spirituelle que la personnalité locale. Jorge Bergoglio a puisé dans son enfance les combats de sa vie. Né en 1936 dans la capitale argentine, il était fils d'immigrés italiens. Sa devise : obéissance et modestie, héritée des Jésuites. A Buenos Aires, il refuse les logements de fonction et se déplace en métro. 

François ne faisait pourtant pas l’unanimité en Argentine. Jugé trop engagé politiquement, parfois critiqué pour son mutisme durant la dictature, il n'est jamais revenu dans son pays durant son pontificat. L'ultra-libéral président Javier Milei salue aujourd'hui la bonté du pape, qu’il avait pourtant qualifié de "gauchiste" par le passé et l'avait même insulté.

Regardez l’intégralité de ce reportage dans la vidéo ci-dessus.

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