Mort du pape François : "Il avait une certaine admiration pour la culture française", assure Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort
Le président sortant de la conférence des évêques de France se souvient des "encouragements" du pape et de sa "douceur" lors de ses rencontres avec lui.
"Le pape François avait beaucoup de respect et une certaine admiration pour la culture française", a déclaré lundi 21 avril sur franceinfo le président sortant de la conférence des évêques de France (CEF), Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, après la mort du pape dans la matinée à l'âge de 88 ans.
Trois visites en France en douze ans de pontificat
"Le pape François suivait d'assez près ce qu'il se passait en France. Ce n'est pas sans raison qu'il est venu trois fois dans le pays. Dans ses encycliques, il a souvent fait référence à des Saints français ou à des auteurs français", rappelle l'archevêque de Reims. "Le pape François avait beaucoup de respect et une certaine admiration pour la culture française, et le désir, en tout cas, que cette culture continue à irriguer le monde catholique."
Celui qui rencontrait le pape "deux fois par an" se souvient que François "disait que l'Eglise de France était créative et spirituelle" et qu'elle devait "le demeurer". "Je garderai le souvenir des encouragements qu'il m’a toujours donnés, de la douceur avec laquelle il écoutait, il interrogeait et s'intéressait."
"Il est possible qu'il ait dérangé"
Quant au bilan de son pontificat, qui aura duré douze ans, Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort estime qu'"il a fait ce qu'il avait à faire". "La force de sa voix vers les migrants, qui n'a pas toujours été bien comprise ni bien mise en œuvre, a marqué la conscience universelle. Sa volonté que l'Eglise reprenne à bras-le-corps le problème des violences sexuelles commises en son sein est aussi un acquis du pape François."
"Il est possible qu'il ait dérangé. Ça fait partie du rôle du pape de nous bousculer, de nous empêcher de nous reposer dans nos petits conforts habituels", poursuit l'archevêque de Reims. "Comme il provoquait, il voulait que chacun dise ce qu'il avait à dire. En retour, il y a eu des paroles de contestations, en tout cas d'interrogations".
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