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Vidéo Un ancien du FBI fond en larmes sur CNN après la tuerie dans un lycée en Floride

"Ne peut-on pas reconnaître, dans ce pays, que l'on ne peut pas accepter ça", s'est exclamé Philip Mudd, trop ému pour terminer son intervention.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 15/02/2018 12:23 Mis à jour le 15/02/2018 18:07

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Des policiers bloquent l'accès au lycée Marjory Stoneman Douglas de Parkland (Floride, Etats-Unis), où un ancien élève a abattu 17 personnes, le 14 février 2018. (GASTON DE CARDENAS / AFP) — Des policiers bloquent l'accès au lycée Marjory Stoneman Douglas de Parkland (Floride, Etats-Unis), où un ancien élève a abattu 17 personnes, le 14 février 2018. (GASTON DE CARDENAS / AFP)

Les Etats-Unis ont connu, mercredi 14 février, leur 18e fusillade dans un établissement scolaire depuis le 1er janvier. Un ancien élève de 19 ans a abattu 17 personnes au lycée Marjory Stoneman Douglas de Parkland, en Floride, avant d'être arrêté. Face à cette répétition des tragédies, Philip Mudd a craqué, mercredi. Ce consultant de la chaîne CNN spécialiste de l'antiterrorisme, ancien agent du FBI, a fondu en larmes à l'antenne alors qu'il évoquait cette nouvelle tuerie.

"Un enfant de Dieu est mort. Ne peut-on pas reconnaître, dans ce pays, que nous ne pouvons pas accepter ça ?" s'est exclamé Philip Mudd à l'antenne. Sous le coup de l'émotion, il n'a pas réussi à terminer son intervention. "Je ne peux pas le faire, Wolf, je ne peux pas", a-t-il lancé au présentateur de la chaîne.

Pas d'avancées sur le contrôle des armes après les dernières tueries

"Aucun enfant, enseignant ou quiconque, ne devrait jamais se sentir en danger dans une école américaine", a tweeté le président Donald Trump en réaction à la tuerie de Parkland. Mais le shérif local a reconnu son impuissance, puisque les armes sont autorisées et en vente libre aux Etats-Unis : "Si quelqu'un veut vraiment commettre un carnage, il n'y a pas grand-chose que l'on puisse ou que les forces de l'ordre puissent faire."

Après la tuerie de Las Vegas, l'an dernier, des voix s'étaient élevées dans la classe politique américaine pour un contrôle plus strict des armes à feu. Mais le Congrès n'a pas réussi à s'accorder sur des mesures concrètes.