Présidentielle américaine : obsédé par une supposée triche, le camp Trump sillonne les Etats-clés pour appeler à "surveiller ceux qui comptent les votes"
Des élus républicains cultivent le mythe d'une élection volée en 2020 et plaident pour l'engagement de milliers d'observateurs pour le scrutin en novembre prochain.
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C'est une des obsessions du camp républicain dans la campagne pour la Maison Blanche : empêcher toute fraude le 5 novembre prochain. Dans ses meetings, Donald Trump appelle ses partisans à la plus grande vigilance.
L'ancien président a même la semaine dernière relancé ses attaques contre ce qu'il appelle "la tricherie" et "les magouilles des démocrates" qu'il accuse - sans aucun fondement - de lui avoir volé l'élection présidentielle il y a quatre ans. Depuis quelques jours, les représentants de son parti sillonnent donc les Etats-clés pour former leurs électeurs à être des observateurs lors du scrutin, notamment dans le Wisconsin.
"Protect the vote"
La tournée "Protect The Vote" (Protégeons le vote) fait halte dans la commune rurale d'Elkhorn. Dans un hangar en tôle, des bottes de paille font office d'estrade. Judie, persuadée - malgré les enquêtes ayant prouvé le contraire - qu'il y a eu fraude en 2020, veut garantir l'équité du prochain scrutin. "On m'a raconté que 150 000 votes étaient illégaux, car on n'avait même pas demandé aux électeurs leur carte d'identité. Alors je suis venue, voir ce que je peux faire contre ça et comment aider", confie-t-elle.
À la tribune, les élus républicains réclament l'engagement de milliers d'observateurs le 5 novembre pour vérifier que seuls les citoyens américains votent vraiment.
"Nous allons continuer à travailler pour être sûrs d'avoir des yeux sur le terrain, dans tout le pays et nous assurer qu'il est facile de voter mais difficile de tricher. Pour garantir une élection sûre et sécurisée, ici dans le Wisconsin."
Bryan Steil, élu à la Chambre des représentantsà franceinfo
Ces discours laissent entendre que des fraudes sont possibles et entretiennent le mythe d'une élection volée il y a quatre ans, ce dont Scott est convaincu. "Je suis inquiet car il y a eu des irrégularités en 2020. Alors oui, nous avons besoin de nombreux citoyens, pour surveiller ceux qui comptent les votes".
Avec ses dix grands électeurs, le Wisconsin est un Etat clé pour le scrutin du 5 novembre et promet donc d'être surveillé.
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