"Pourquoi en 2020 on en est toujours là ?" : des manifestants crient leur colère sous les fenêtres de Donald Trump après la mort de George Floyd
Plusieurs manifestations se sont déroulées ces dernières heures aux États-Unis, dont l'une était organisée devant la Maison Blanche, à Washington.
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Donald Trump avait invité sur Twitter ses supporters à se rassembler samedi 30 mai au soir devant la Maison Blanche, pour ce qu’il avait qualifié de "grande nuit make America great again". Mais à Lafayette Square, aucune casquette rouge "Trump 2020". Plusieurs centaines de jeunes et moins jeunes en revanche, qui crient leur colère, après la mort de George Floyd.
Aux États-Unis, la colère ne retombe pas, six jours après la mort de cet Afro-Américain, tué par un policier blanc de Minneapolis. Une douzaine de villes sont désormais placées sous couvre-feu pour éviter que les rassemblements ne gagnent en ampleur.
Si je ne me lève pas aujourd’hui pour réagir, alors je ne le ferai jamais.
Hakim, un manifestantà franceinfo
"Je devais venir ici ce soir, raconte Hakim, car je ressemble à toutes ces victimes. Je connais l’histoire de ce pays." C'est la deuxième soirée consécutive que les manifestants se donnent rendez-vous devant la Maison Blanche, sous les fenêtres de Donald Trump. La plupart sont masqués, à cause de l'épidémie de coronavirus. Pendant des heures, ils cherchent l'affrontement avec les policiers et les membres du service d'ordre présidentiel, qui empêchent tout accès vers le bâtiment officiel. Bouteilles d’eau et barrières jetées sur les forces de l'ordre contre coup de matraques et gaz lacrymogènes.
Par moments (comme ici), le face à face se tend entre manifestants et policiers postés devant la @WhiteHouse. Puis la tension retombe. L’impression que ça peut durer comme ça toute la nuit #GeorgeFloydProtests pic.twitter.com/L8vluydLnU
— Gregory Philipps (@gregphil) May 31, 2020
La foule crie "George Floyd", "Black lives matter" ("Les vies noires comptent"), ou encore "Dont’ shoot" ("Ne tirez pas"). "Vous savez, on nous dit toujours qu'il faut obéir à la police si on se fait arrêter, explique Tasha. Mais même si on obtempère, on se fait quand même tuer. Alors que fait-on ? On ne sait plus. Pourquoi en 2020 on en est toujours là ?" Un peu après 22h30, des réservistes de la garde nationale arrivent en renfort pour protéger la Maison Blanche, tandis qu’un hélicoptère de la police tournoie dans le ciel de la capitale fédérale.
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