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L'ancien vice-président républicain Mike Pence retire sa candidature à la présidentielle 2024

"Je suis venu vous dire que c'est devenu clair pour moi : ce n'est pas mon heure", a déclaré le républicain, qui était décroché dans les enquêtes d'opinion.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 28/10/2023 21:07

Temps de lecture : 1min

L'ancien vice-président américain Mike Pence, accompagné de son épouse, le 28 octobre 2023, à Las Vegas (Nevada). (FREDERIC J. BROWN / AFP)

La voie se dégage un peu plus pour Donald Trump. L'ancien vice-président des Etats-Unis Mike Pence a annoncé samedi 28 octobre retirer sa candidature à l'investiture du Parti républicain en vue de l'élection présidentielle de 2024.

"Je suis venu vous dire que c'est devenu clair pour moi : ce n'est pas mon heure", a déclaré Mike Pence. Ce dernier a pris la parole lors d'une réunion de la Coalition juive républicaine à Las Vegas, dans le Nevada. Les principaux candidats à l'investiture du Parti républicain doivent tous s'exprimer lors de ce rassemblement ce week-end.

"Après mûre réflexion et prière, j'ai décidé de suspendre ma campagne pour la présidence."

Mike Pence, ancien vice-président américain

Candidat à la peine dans les sondages, avec environ 3,8% des intentions de vote selon le site spécialisé fivethirtyeight.com, Mike Pence n'avait guère de chance face à son ancien patron. L'ex-vice-président n'a donné aucune consigne visant à soutenir tel ou tel autre candidat lors de cette adresse qui a pris son auditoire complètement de court.

Donald Trump fait figure de grand favori des primaires républicaines, malgré ses déboires judiciaires. Selon une récente enquête de NBC News, il rassemble 59% des intentions de vote contre 16% pour DeSantis, son concurrent le plus proche. Inculpé au pénal dans quatre affaires, qui vont de sa gestion de documents confidentiels après son départ de la présidence à une possible tentative de renverser le résultat de l'élection présidentielle de 2020, Donald Trump se pose régulièrement en victime d'une justice qu'il considère à la solde des démocrates.