Californie : en plein shutdown, des bénévoles suppléent les rangers du parc national de Joshua Tree
Le shutdown de l'administration dure aux États-Unis. Les agences fédérales sont touchées, notamment le service des parcs nationaux. Le personnel qui y travaille est au chômage forcé. Mais pour rester ouverts, certains parcs ont trouvé la parade.
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Emily se plaindra du shutdown un autre jour. La jeune femme va passer le réveillon dans le parc de Joshua Tree, en Californie, avec des amis. Et sans entrée à payer. Avec le shutdown qui touche le gouvernement, le service des parcs nationaux est à l'arrêt, les personnes qui y travaillent invitées à rester à la maison. Mais des bénévoles se relaient pour permettre aux visiteurs de profiter du parc. Emily a donc évité les habituels ralentissements de fin décembre à la billetterie, la période la plus chargée de l’année ici, avec 280 000 visiteurs en décembre 2017. "C’était sympa de passer l’entrée sans s’arrêter !, s'enthousiasme-t-elle. Il y a deux ans, je me souviens, pour le Nouvel An, on avait attendu deux heures pour pouvoir entrer".
Éviter la catastrophe du shutdown de 2013
Des volontaires ont pris le relais des Park rangers. Tous les jours, John, de l’Association des amis de Joshua Tree, réapprovisionne les dizaines de WC avec du papier toilette. D’autres changent les poubelles. “Cette communauté veut que le parc national de Joshua Tree reste spécial et magnifique, se réjouit-il. Tant que le gouvernement ne peut pas, on sera là pour s’occuper du parc, que ce shutdown dure encore cinq jours ou cinq semaines”.
Lors du shutdown de 2013, le parc était resté fermé pendant deux semaines. Une catastrophe pour les commerces environnants. Cette fois, randonneurs, campeurs, grimpeurs s’en donnent à cœur joie dans ce décor de western à deux heures de Los Angeles. Mais l’absence des Park rangers, chargés d’aider et surveiller les visiteurs, fait craindre que certains aillent trop loin. "Ça nous fait plaisir de payer pour les parcs nationaux !, regrette Ivy, qui aurait préféré payer 30 dollars à l'entrée. C’est très important de préserver ce territoire, de faire en sorte qu’il soit bien entretenu et que nous, les humains, ne le détruisions pas."
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