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Les guitares de Jimi Hendrix et Chuck Berry, la batterie de Ringo Starr... à New York, le Met expose les instruments de légende du rock

L'exposition se tient jusqu'au 1er octobre.

franceinfo - Loïg Loury, édité par Thomas Pontillon

Radio France

Publié le 09/04/2019 12:15

Temps de lecture : 1min

Des guitares exposées au MET à New-York pour l'exposition "Play It Loud".  (DON EMMERT / AFP) — Des guitares exposées au MET à New-York pour l'exposition "Play It Loud". (DON EMMERT / AFP)

Ce sont des objets de légende pour certains. Le Metropolitan Museum de New York consacre une exposition jusqu'au 1er octobre à des instruments qui ont fait l'histoire du rock. "Play It Loud" présente depuis lundi 8 avril ces objets comme des "vecteurs d'innovation artistique".

De Chuck Berry à Lady Gaga

Dans les allées de l'exposition on découvre la Gibson de Chuck Berry, la batterie de Ringo Starr ou encore la guitare à deux manches de Jimmy Page. Des instruments qui sont presque devenus des reliques selon Jason Kerr Dobney, le commissaire de l’exposition. "Il y a quelque chose de spécial lorsque c’est vraiment l’outil utilisé par un artiste pour écrire une chanson ou composer un disque, explique-t-il. La plupart des objets présentés sont des instruments importants, ceux de stars du rock, de plusieurs générations et certains sont liés à des évènements majeurs, comme la guitare de Jimi Hendrix à Woodstock".

Avec cette exposition, le MET montre les liens entre Chuck Berry, Lady Gaga, les Rolling Stones ou encore Van Halen. "Ils ont plein de choses en commun, explique le commissaire de "Play It Loud". Chuck Berry était connu pour son ‘pas du canard' et Lady Gaga pour sa façon de danser avec ses instruments. Elle a repris certains mouvements de Chuck Berry, c’est un vrai fil conducteur".

L’exposition est une célébration de ce qui se passe aujourd’hui tout en respectant ce qui relève désormais de l’Histoire

Jason Kerr Dobney
à franceinfo

Des instruments passés à la postérité n'ont pas vocation à rester accrochés. "J’espère que c’est l’inverse, que tout cela est toujours bien vivant", veut croire Jason Kerr Dobney.