Le vice-président américain, J. D. Vance, appelle l'Europe à ne plus être un "vassal permanent" des Etats-Unis pour sa sécurité
Le dirigeant américain a multiplié les critiques contre les Européens ces derniers mois, provoquant l'indignation du Vieux continent.
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Il en rajoute une couche. L'Europe est "notre alliée" mais elle ne peut être un "vassal permanent" des Etats-Unis pour sa sécurité, et doit en être plus "indépendante" pour son commerce, déclare le vice-président américain, J. D. Vance, dans un entretien au site d'information UnHerd, publié mardi 15 avril. "Nous souhaitons simplement une alliance où les Européens seront un peu plus indépendants, et nos relations en matière de sécurité et de commerce vont le refléter", insiste le numéro 2 de la Maison Blanche.
Depuis son retour au pouvoir, le président américain Donald Trump somme les Européens de dépenser plus pour assurer leur propre défense, et a vivement critiqué l'Union européenne, qu'il accuse notamment de mener une politique commerciale inéquitable envers les Etats-Unis.
"Ce n'est pas bon pour l'Europe, et ce n'est pas dans l'intérêt de l'Amérique, que l'Europe soit un vassal permanent des Etats-Unis en termes de sécurité", insiste J. D. Vance.
"Une Europe plus indépendante" n'est pas "une mauvaise chose pour les Etats-Unis"
Depuis qu'il est en poste, le vice-président américain a multiplié les critiques contre les dirigeants européens. Dans son discours de Munich en février, il estimait qu'ils ne luttaient pas suffisamment contre l'immigration, et que la liberté d'expression était menacée en Europe. Début mars, il avait choqué les Européens en affirmant que, pour l'Ukraine, conclure un accord économique avec les Etats-Unis serait "une meilleure garantie de sécurité que 20 000 soldats d'un pays quelconque qui n'a pas mené de guerre depuis 30 ou 40 ans".
"Je ne pense pas qu'une Europe plus indépendante soit une mauvaise chose pour les Etats-Unis", insiste-t-il dans l'entretien publié mardi, estimant que, par le passé, une Europe plus forte aurait pu éviter "le désastre stratégique" de la guerre lancée en Irak en 2003 par une coalition menée par les Etats-Unis.
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